Centrafrique : Les éléments de l’UPC sèment la panique au sein des populations


La litanie des souffrances des populations centrafricaines n’est plus à réciter de nos jours malgré les efforts du régime de Bangui. La libre des personnes et des biens est compromise dans certaines localités du pays à l’instar de Rafaï où les éléments armés assimilables aux criminels de l’UPC du mercenaire nigérien ont assiégé les brousses malgré la présence des FACA et de la force onusienne.


Selon une source digne de foi, les éléments de l’UPC ont fait éruption dans la ville de Rafaï semant la panique au sein des populations. Cette population a entrainé la fuite de la population dans les zones voisines car, la vie étant un don sacré qu’il faut protéger à tout prix.


Selon une autre source locale, la situation sécuritaire dramatique a causé une insécurité alimentaire chronique au point les populations n’ont que la salive comme lot de consolation. Pour preuve la cuvette de manioc principal aliment des Centrafricains qui se vendait à 3000 Frs est montée de nos jours 5500FCFA dans une zone que l’argent ne circule pas : « La situation de Rafaï est une illustration du paradoxe de la crise centrafricaine. Pendant que le président de la République décrète le cessez-le-feu sur toute l’étendue du territoire national, les ennemis du pays profitent de cette situation pour soumettre la population dans un climat de ni paix, ni guerre », a affirmé une source locale.


Comment comprendre de nos jours que dans un pays où la terre est fertile, les Centrafricains ne puissent pas manger à leur faim ? Du nord au sud et de l’est à l’ouest, les ennemis sont actifs et veulent compromettre l’élan du développement amorcé par le régime de Bangui est au four et au moulin pour donner une recette de paix et de la stabilité condition sine qua none pour tout développement.


On se souvient que dès sa prise de fonction en 2016 en un moment où le pays allaité frôler son génocide, le candidat Touadéra voyant son pays aller vers sa destruction a accepté de se présenter à l’élection présidentielle profitant au passage son expérience de la Primature.
Dans sa vision politique et son talent de mathématicien, le fils de Boy-Rabe a opté pour le dialogue avec toutes les entités car, la guerre n’a jamais été une solution dans la résolution d’une crise.


Les Centrafricains seront ainsi transportés dans un avion en direction de Khartoum pour négocier dans la douleur un document qui devrait ouvrir les portes du développement et de la reconstruction du pays. Ce document sera paraphé le 5 février 2016 et finalement signé le 6 du même mois dans la capitale centrafricaine entre le gouvernement et les quatorze groupes armés qui essaimaient officiellement dans le pays.


L’espoir d’une vie d’apaisement se lisait sur les visages des Centrafricains de toutes les couches. Malheureusement cet accord n’a été qu’une victoire à la Pyrrhus où les leaders de ces groupes armés ont été intégrés dans le gouvernement et dans certaines institutions républicaines à la grande désolation des victimes qui continuent d’ailleurs de crier justice.


Les Centrafricains ne comprennent pas pourquoi de nos jours, les groupes armés n’ont pas encore été dissouts selon les conclusions de Khartoum trois ans après sa signature. Les cris de désolation continuent de faire leur bonhomme de chemin dans un pays qui a acquis son indépendance au prix du sang des pères de la nation.


La situation dans la ville de Rafaï n’est que le résumé des malheurs des Centrafricains. Aujourd’hui, les agriculteurs ne peuvent plus vaquer librement dans leurs travaux champêtres à cause de la présence des groupes armés dans les brousses, les éleveurs ne peuvent plus assuré la viande de bœuf à la paisible population à cause de cette même guerre asymétrique installée dans nos provinces.


Le président Touadéra dans sa politique a toujours pris en considération les souffrances des populations. Malheureusement ni les partenaires qui viennent dans ce pays panser nos blessures ne jouent pas franc jeu avec les populations. Car, comment comprendre qu’avec la présence des grandes puissances qui ont fait leurs preuves dans la lutte contre le terrorisme et surtout la montée en puissance des FACA, les ennemis de la nation soient toujours actifs sur tous les plans ? C’est donc du grand théâtre qui se joue dans la résolution de cette crise qui ne fait que perdurer sans raison valable.


Les Centrafricains n’ont qu’un seul désir de nos jours c’est de voir le pays stable où les populations peuvent circuler du nord au sud et de l’est à l’ouest sans se faire traquer par les criminels de grand chemin.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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