C’est un résultat essentiel de l’éducation des filles. Jusqu’au lendemain de la colonisation, sauf exception, elles étaient condamnées à ne pas dépasser l’école primaire. L’égalité scolaire est loin d’être partout atteinte avec les garçons mais elle progresse parfois très vite.
Comme partout dans le monde, les femmes ont plus à se battre que les garçons pour se faire reconnaître. Quand elles atteignent l’université, elles ont déjà dû surmonter pas mal d’obstacles. Elles travaillent souvent plus que les garçons et donc réussissent mieux.
Elles sont encore la plupart du temps très minoritaires, mais cela change vite. D’ici une ou deux générations, cela risque de poser des problèmes sérieux de compétition dans des sociétés où les hommes acceptent souvent encore difficilement que les femmes sortent de la sphère informelle de la subsistance qui leur était impartie.
Agou Venance