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Un supporter du club catalan , Abdel Aziz Mahamat, 25 ans, habitant le quartier Paris-Congo dans la commune du 6ème arrondissement de la ville de N’Djamena a été chassé de la concession familiale après une vive discussion avec son père au sujet de clasico opposant le FC Barcelone au Réal Madrid, le 20 mars dernier.
Les habitants du carré n°7 du quartier Paris- Congo se sont réveillés avec une histoire drôle en cette matinée du 21 mars 2022.
Le fanatisme peut conduire à la mort, cette sagesse a tout son sens. Alors que le match s’est joué en Espagne, les conséquences se sont fait sentir dans la famille du jeune Abdel Aziz Mahamat, étudiant de son état et par ailleurs, un fan de l’un des grands clubs d’Europe, le FC Barcelone.
En effet, il existait un respect mutuel et une concorde totale entre Albdel Aziz, un fan de Barcelone et son père Mahamat Younous Moctar, un amoureux du club de la capitale espagnole, Real Madrid jusqu’au jour où, ces deux adversaires footballistiques décident de suivre pour une première fois le fameux clasico ensemble. Or, peu avant le démarrage du match, les pronostics fusent. C’est ainsi qu’étant sûr de la performance de son équipe, le père promet à son fils une somme de cent mille(100.000) francs à chaque but de Barcelone.
« Mon fils, ce ton fameux Barça là, même l’équipe de foot de Oumar Ngaba peut le battre. Et si tu n’es pas d’avis, voici mon chéquier, je parie 100.000FCFA à chaque but de Barcelone », a lancé Mahamat Younouss Moctar comme un défi à son fils.
« Papa, le football n’est pas une science exacte, je te préviens », rétorque Abdel Aziz d’un air rassurant.
Du coup, les deux fanatiques prennent place dans le salon pour suivre le match.
Au premier but de Barcelone, Abdel Aziz pousse un cri « 100 kolo dans la sauce », qui signifie 100.000FCFA tombés dans la sauce. La jubilation du quatrième but est une huile qui est versée sur le feu et a mis le père d’Abdel Aziz hors de son état. Ce dernier n’a rien dit et regagne la chambre à couché.
Considérant que la promesse est une dette à payer, le lendemain tôt le matin, Abdel Aziz coince son père et lui demande d’honorer sa parole. Car, la promesse est une dette à payer.
Un comportement qui met ce dernier hors de son état.
« espece d’imbécile, c’est à moi ton père que tu oses parler sur ce ton? Hier tu m’avais humilié devant ta mère et comme cela ne suffisait pas, tu as l’audace de venir me provoquer? Sache que de mon retour du travail, je ne vais plus te voir chez moi », tranche-t-il.
Malgré l’intervention de l’entourage, le pater tient mordicus qu’il ne garderait pas un “rebelle” chez lui.