0076/HAAC/01-2023/pl/P
La stratégie de trouble pour tenter de faire capoter la tenue du Dialogue républicain par la COD20 est connue de tous. Que veulent –ils finalement ? Où se trouvent leurs objectifs ? Quel avenir veulent –ils réserver à la RCA ? Cherchent-t-ils la déperdition du Pays ? Tablent-ils sur la somalisation du pays ? Une fois de plus la COD 20/20 vient de dire au peuple qu’elle est en dehors de la République. Qu’elle n’est pas prête pour quitter son armure de force du mal. Qu’elle n’a pas pitié du peuple. Pendant que les hommes politiques de nos pays limitrophes et circonvoisins sont férus du développement et de la sécurité à l’intérieur leurs Etats.
En RCA, la COD 20/20 se démène à démanteler, à détricoter et à déconstruire les efforts entrepris par le Président TOUADERA pour la consolidation de la paix dans le pays. Les partis politiques de l’opposition sont en train de jouer au casse-cou. Ils doivent savoir, affirme un activiste des droits de l’homme, que ce dialogue revêt une grande importance parce que, non seulement à terme il devra permettre aux centrafricains mettre fin au culte de l’impunité et la prédation des biens du pays savamment entretenues par les opposants leaders de la COD 20/20, mais encore il est l’occasion de jeter les bases d’un Centrafrique nouveau débarrassé des pratiques rétrogrades de favoritisme, de népotisme, de tribalisme etc.
Au sortir de ce Dialogue républicain la RCA doit recouvrer la paix, messieurs de la classe politique. Au-delà de toute euphorie béate, nous savons que le chemin pour parvenir à une paix véritable est proche nonobstant les velléités belliqueuses qui caractérisent certains fils du pays à la solde de certaines puissances extérieures lugubres. C’est pourquoi la vigilance doit être de mise et comme le dit un dicton, « Si vis pacem, para bellum « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».
Le Centrafricain dans un élan univoque, désire vivre dans la paix et la sécurité. Ce n’est que qu’à ces conditions qu’il peut bien assurer sa survie et celle de sa famille. Ce n’est aussi que dans cette circonstance qu’il peut faire des projets et les réaliser. Ce n’est enfin que sous de tels auspices qu’il peut le mieux s’émanciper. Le président Faustin Archange TOUADERA l’a si tôt compris. Faire de telle enseigne que le peuple vive en paix et en sécurité sur toute l’étendue du territoire national a toujours été le background pour ainsi dire le socle de sa politique de reconstruction de la RCA.
La paix et la sécurité sont plus à jamais un impératif pour le centrafricain. Sur toute l’étendue du territoire national doit cesser l’insécurité savamment entretenue par certains esprits scélérats pour saborder le processus de développement du pays. La peur de l’insécurité ambiante dans l’arrière-pays est inhibitive et destructrice pour les victimes innocentes. Aucun projet de vie ne peut réellement être mis en œuvre si grande est l’incertitude sur le présent et l’avenir, ne cesse à juste titre de le déclamer et de le marteler le Chef de l’Etat Faustin Archange TOUADERA.
C’est vrai, il s’est engagé depuis sa prise légale de pouvoir dans la voie du dialogue, seule alternative à la violence devant conduire le pays inexorablement à retrouver la paix et la sécurité. Aucun être humain n’a envie de vivre la guerre. La guerre est une expérience traumatisante, aussi bien pour les paisibles citoyens qui la subissent que pour ceux qui la font. La guerre nous détruit : elle nous tue et nous meurtrit pout toute la vie. Depuis plus de dix ans elle n’a fait que détruire ou endommager nos infrastructures, nos habitations, nos usines et nos cultures. Qu’avons-nous gagné de cette guerre interminable ? Cette futile guerre a désorganisé la RCA, les services de l’Etat et l’économie du pays dans son ensemble.
La guerre n’a jamais été bénéfique. Il est temps qu’elle cesse. Les centrafricains ont beaucoup à gagner en vivant en parfaite cohésion et en bonne intelligence, à s’accepter les uns, les autres sans distinction de religion, de région, d’ethnie qu’à se faire la guerre. Non hommes politiques. Vivre en cohésion avec les autres apporte plus de sécurité, plus de prospérité et plus de grandeur. C’est le leitmotiv du Président Faustin Archange TOUADERA, son credo, son dada. Nous devrions tous nous en féliciter et nous en prévaloir.
Le respect de la vie, le rejet de la violence, la promotion et la pratique de la non-violence par le dialogue telles devraient être les obligations actuelles de la classe politique nationale tout entière, des groupes armés signataires de l’Accord de Paix de Bangui, de tout le monde. Nous devrions à jamais nous résoudre à renforcer partout la culture de la paix par l’éducation. Ce n’est que de la sorte que nous sortirions de l’ornière, du labyrinthe de la mésintelligence, du dédale de la guerre…En ce temps de frénésie et de frayeur le rôle essentiel des partis politiques devrait être celui de participer activement aux actions en vue de la restauration de la paix.
Malheureusement, on note depuis longtemps une certaine désillusion des citoyens centrafricains envers les partis politiques, qu’ils ne considèrent plus forcément comme des forces de proposition, leurs meilleurs représentants et interfaces.
Les partis politiques de l’opposition du moins certains, n’inspirent plus confiance. Ils sont devenus de véritables laboratoires du tribalisme; du clanisme et du régionalisme, l’antichambre de la médiocratie ; un tremplin pour leurs pères géniteurs de se faire une place au soleil même en période critique telle que celle que nous vivons actuellement.
Ils ne sont rien d’autres que des entités déviantes ayant pour seul objectif le pouvoir pour le pouvoir. Comment les partis politiques de l’opposition peuvent-ils être aphones sur les questions de la riposte nationale contre l’insécurité ?
Le Gouvernement dans le contexte actuel particulièrement difficile compte sur le soutien de tous les citoyens pour protéger les populations contre l’insécurité. Tout cela est symptomatique des calculs politiciens des responsables politiques. Qu’est ce qui fait courir ces politicards ? Le pouvoir ? Les pêcheurs en eau trouble sont en action en tapinois. Est –il nécessaire de vouloir jeter de l’huile sur le feu en ce temps difficile ? Il ne fait aucun doute que le pays gagnerait à sortir rapidement de cette période d’incertitude par la voie du consensus. En effet, les citoyens n’ont qu’un seul souhait, ils souhaitent ardemment l’apport de toute la classe politique pour que des solutions soient apportées aux problèmes d’insécurité qui handicapent leur vie quotidienne et l’incertitude que fait planer la sur nous l’insécurité.