Peut-on dire que le dialogue républicain en cours est la résultante la volonté du Président de la République Professeur Faustin Archange Touadéra ou c’est la volonté de tout le peuple qui, après la guerre veut tourner la page sombre de l’histoire ?
On se souvient que dans ce pays, certaines personnes veulent toujours tirer la couverture de leur côté alors qu’en réalité, on a toujours l’habitude de dire que la voix du peuple c’est la voix de Dieu. L’opposition démocratique (COD20) dans les années précédentes avait exigé la tenue d’un dialogue mais cette demande n’a pas été prise en compte.
Seul l’APPR avait servi de feuille de route pour riposter contre les attaques des différents groupes armés qui sévissaient dans le pays comme bon leur semble. Mais d’une manière générale, le retour de François Bozizé qui a fait couler assez d’encre a connu la création de la CPC, une coalition des sanguinaires qui ont le seul objectif de chasser le président Touadéra du pouvoir avant la tenue des élections présidentielles et législatives.
Piqué par une mouche de bonne volonté, le Président Touadéra finira par accepter l’organisation du dialogue qu’il va qualifier d’un dialogue républicain avec comme expression d’idée : « Nous allons faire un dialogue républicain, oui, mais pas avec ceux ou celles qui ont pris les armes pour tuer leurs propres compatriotes et déstabiliser les institutions du pays », a-t-il précisé.
Une idée saluée par le peuple centrafricain mais réfutée par l’opposition démocratique et par certaines personnalités politiques. Dès lors, dans l’organisation des préparatifs du dialogue avec la composition du comité d’organisation, la COD 2020 jusqu’au dernier moment ne cache pas sa position en confirmant combien de fois ce groupe est immature en politique.
Il y a anguille sous roche
Aujourd’hui si le dialogue se tient sans la participation de l’opposition, que peut-on déduire ? Tout simplement il y a anguille sous roche. Le Président aura l’opportunité d’appliquer à la lettre les recommandations ? C’est déjà le début du déchirement du climat social. La division de la classe politique qui, aujourd’hui est mal digérée par le peuple inquiète. Si aujourd’hui les autres décident de restaurer la paix, d’autres qui n’ont pas pris part au dialogue vont s’organiser pour créer encore une nouvelle rébellion ou autre plateforme politique afin de perturber la quiétude du peuple Centrafricain ?
Le peuple dit non ! Mais qu’à cela ne tienne, le pouvoir en place doit être vigilant et que tous ceux qui veulent créer de la zizanie dans le pays doit se souvenir de la souffrance du peuple dans les années précédentes, et qu’ils donnent la chance au pays de poursuivre dans son épanouissement, car des réalisations qui se font en ce moment ne sont dans le but de satisfaire ou d’élever une seule personnalité, mais dans plutôt dans l’intérêt de la Nation d’une manière générale.
A en croire, le peuple via le groupe d’un leader des jeunes, a annoncé que « Nous voulons la paix, on veut qu’après ce dialogue, que tout le monde le monde puisse faire son examen de conscience suite à la crise que nous avons traversé afin de cesser de compter sur nos différends ».
Au demeurant, le système africain consiste à gérer les différends sous un arbre à palabre car les linges sales se lavent en famille comme les gens avancent un peu partout sur leurs lèvres.