0076/HAAC/01-2023/pl/P
Après quelques semaines du dialogue, les autorités centrafricaines se dirigent vers à la révision de la Constitution de 30 Mars 2016. Selon eux, cette revision est fondée et s’impose pour mieux cadrer les choses au pays de Touadera.
Il va sans dire que le Conseil National de Transition sous Catherine Samba Panza, a été la cause directe de l’imposition de révision de Constitution. Sans vulgarisation, la Constitution de 30 Mars 2016 est entachée d’irrégularité, suivie de non-sens de certaines dispositions constitutionnelles.
Au regard de la caducité et d’erreur constatée, la révision de la Constitution devient impératif en Centrafrique. Pourquoi, une association à caractère fantaisiste et d’inexistence juridique fait des mises en garde contre ces réformes constitutionnelles ?
Devant cette nécessité, personne ne peut en aucun dire non ou contester le projet de révision de la Constitution, non conforme aux réalités centrafricaines.
Voici les dispositions :
»Le Chef de l’Etat de la transition reste en place jusqu’à la prise de fonction effective du président de la République, chef de l’Etat démocratiquement élu.
Le Premier Ministre, chef du gouvernement de la transition reste en place jusqu’à la nomination de son successeur par le président démocratiquement élu; le Conseil National de Transition reste en place jusqu’à l’installation effective de l’Assemblée Nationale; la Cour Constitutionnelle de Transition reste en place jusqu’à l’installation de la Cour Constitutionnelle issue de la présente Constitution; le Haut Conseil de Communication de Transition reste en place jusqu’à l’installation effective du HCC, issu de la présente Constitution’’.
Est-ce qu’on est sous un régime issu d’une transition ou de la démocratie pure et simple, dont le président à l’expression de la volonté suprême du Peuple à travers le vote du 27 Décembre 2021 ?
Pr, Faustin Archange Touadéra est-il l’émanation de transition ou d’une élection démocratique ? Il est temps que l’élite centrafricaine comprenne que l’adaptation de la Constitution de 2016 aux réalités centrafricaines à travers cette révision, s’impose à tous.