Affaire des attributs des députés de la 6è législature : Mme Agnès DEKONO, victime de sa générosité

On n’en dira jamais assez de l’ingratitude, devenue la panacée de certains hommes politiques centrafricains. Comment comprendre

On n’en dira jamais assez de l’ingratitude, devenue la panacée de certains hommes politiques centrafricains. Comment comprendre cet acharnement contre Mme Agnès Dékono, qui, en l’absence du déficit de l’Etat, en particulier de l’Assemblée Nationale, à procéder à fabrication des attributs des députés de la 6è législature, mais par la suite, devient victime d’un rapport l’accablant de malversation financière.

Comment comprendre cette manipulation ourdie contre cette Dame, alors que l’Etat lui devait de l’argent, suite au marché dument conclu avec l’Assemblée Nationale sous la gestion de M. Karim Méckassoua ?Et, le 1er et le 3è acomptes ont été versés sans complication, pourquoi, le paiement de la solde devrait poser problème jusqu’à infliger par complaisance la malversation financière à Mme Agnès Dékono ?

Pourquoi, en l’absence de Karim Méckassoua, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale, en la personne de M. Jean Symphorien Mapenzi, avait autorisé le paiement de salaires, sans qu’on parle de malversation financière, et c’est le paiement de la solde à l’Etablissement Les Nobles qui va poser d’ennui ?

En quoi, parle-t-on de la continuité des services de l’Etat ? A quoi sert le conseil de trésorerie qui a ordonné l’engagement de paiement de la solde ?

La Haute Autorité de la Bonne Gouvernance et la Cour des Compte sont-elles habilités à contrôler la gestion d’une entreprise privée ou des institutions de l’Etat ? Dans ce dossier, il convient de préciser qu’aucun document administratif et financier n’a été falsifié.

A la lumière des questions soulevées, il convient de dire que c’est par la haine, l’animosité, la volonté de nuire sans fondement à Mme Agnès Dékono. En rendant un service à l’Etat à un moment difficile, cette Dame, devient victime de l’injustice sociale d’ingratitude.

Cette qualification fantaisiste de malversation financièrement attribuée à Mme Dékono n’a pas son sens, mais elle est l’œuvre d’un règlement de compte.L’on se souviendra que même certains députés de la nation comme Maxime Bandjo, Aurélien Simplice Zingas et autres, ont sollicité un prêt d’argent depuis 2016 auprès de la patronne de l’entreprise, l’Etablissement Les Nobles, sans payer jusqu’à ce jour.Est-ce le genre d’une femme debout, généreuse comme Mme Dékono, qu’on doit son ingratitude ?

L’on sait cette considération fallacieuse a été montée de toute pièce en vue de discréditer cette Dame. Pendant que les agences de l’ONU font la promotion de candidatures féminines, on récale la candidature de Mme Agnès Dékono. En quoi, devrait-on encourager le genre en Centrafrique ?

Au demeurant, si le Conseil d’Etat, la dernière juridiction administrative a cassé la décision et a renvoyé devant la Cour des Comptes, il serait plausible de balayer d’un revers de main cette qualification infligée à tort contre Mme Dékono.Nous suivons de près ce dossier, et reviendrons dans nos prochaines publications.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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