Cette révélation a été faite hier, mercredi 23 juin 2021 par le président Adesina Akinwimi, qui s’exprimait à l’ouverture de la 56e édition des assemblées annuelles de la Banque Africaine de développement (BAD) et la 47e assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD), à Accra au Ghana, par visioconférence.
Pour se relancer, « l’Afrique aura besoin de beaucoup de ressources. Selon lui à eux seuls, les pays d’Afrique subsaharienne à faible revenu auront besoin de 245 milliards de dollars d’ici 2030, tandis que l’ensemble de l’Afrique subsaharienne aura besoin de 425 milliards de dollars d’ici 2030″, a conseillé Adesina Akinwimi.
Face à cette situation, pour soutenir l’économie du continent le N°1 de la BAD a rappelé que son institution a pris des dispositions notamment “une obligation à impact social de 3 milliards de dollars sur les marchés mondiaux des capitaux, d’un mécanisme d’intervention en cas de crise de 10 milliards de dollars”, ajouté à cela ”le versement de 28 millions de dollars aux Centres Africains de Contrôle et de Prévention des maladies”.
Et, pour limiter les effets drastiques de la pandémie sur l’Afrique, Adesina Akinwimi a encouragé les États africains “à produire des vaccins contre la Covid-19” promettant un soutient de la BAD.