Scandale retentissant au niveau de l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger où des employés sont cités dans une affaire de justice. Une affaire qui a valu plusieurs mois d’enquête aux services de sécurité et dont le procès est programmé à partir du 10 juin prochain.
Une gros dossier en somme qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. En tous, 11 personnes sont impliquées dans cette affaire dont des employés de l’aéroport international d’Alger mais aussi des douaniers exerçant au niveau de la même structure. Les uns et autres sont accusés d’avoir facilité l’entrée d’une marchandise non déclarée pour une société privée.
Il s’agit de l’entreprise Ziryab import-export, précise le journal arabophone Ennahar qui a fait part de cette information jeudi 12 mai. Ladite entreprise a importé à partir des Emirats arabes, des caméras de surveillance et des téléphones portables entre autres articles sans déclaration et sans autorisation des autorités algériennes.
Des douaniers et des employés de l’aéroport au banc des accusés
Pour tenter d’éviter de se faire repérer et démasquer, celle-ci aurait négocié avec ces agents douaniers et des fonctionnaires de l’aéroport non sans certainement une contre partie. Les douaniers et les agents de l’aéroport international d’Alger cités dans cette affaire étaient chargés d’épargner les contrôles » minutieux » d’usage au niveau de la structure aéroportuaire à cette marchandise qui devait d’ailleurs, être stockée dans le hangar appartenant à la compagnie aérienne, Air Algérie.
C’était sans compter sur le système de sécurité de l’aéroport qui a découvert le manège. Les services de sécurité ont été par ailleurs saisis. Ces derniers ont alors ouvert une enquête sur la base des renseignements qui leur ont été parvenus.
Les investigations ont conduit ainsi à ces 11 accusés qui sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont « importation avec un faux permis » et « violation de la législation concernant la circulation des devises et des capitaux de et vers l’étranger », indique le journal Ennahar.
Source: Algérie Expat