Le journal le Républicain-Infos avait entamé une enquête sur la gestion de la Coopec Solidarité mise depuis bientôt deux ans sous une administration provisoire. Et d’après les premiers résultats de l’enquête, il ressort que le sieur Kotsoni Kodjo Akemakou n’est pas un bon manager. Sa gestion n’a pas été saine, c’est un désastre et il est loin de remplir son cahier de charge confortablement.
Selon certaines informations, le personnel se prépare à l’offensive pour attaquer l’administrateur provisoire devant la justice pour faux et usage de faux, des plaintes sont annoncées.Comme nous l’avons annoncé dans l’acte 1, plusieurs employés de la Coopec Solidarité veulent poursuivre le sieur Kotsoni Kodjo Akemakou devant la justice togolaise. Ces plaignants ne se reconnaissent dans le fameux protocole d’accord.
Pour rappel, l’administrateur provisoire de la coopec Solidarité a présenté par l’entremise du chef personnel un protocole d’accord qui stipule que les congés seront payés à 40%, et d’après l’administrateur provisoire, c’est suite à une réunion avec le personnel. Une grande partie du personnel que nous avons contactée, ne se reconnait pas dans cette forfaiture du sieur Kotsoni Kodjo Akemakou, aucune réunion n’a été organisée pour parler des reliquats de congés, c’est un document purement et simplement inventé, nous explique un employé. La seule question que tout le monde se pose est où sont alors partis les 60% retenus sur les salaires ?Cette question a sa place d’autant puisque, pour les congés, l’institut fait une provision de 100% pour ceux qui doivent aller en congés, aucune dette n’est enregistrée ou annoncée pour que les responsables de la coopec Solidarité retiennent presque la moitié du salaire des employés.Un audit s’impose pour voir clair dans cette gestion. Selon certains employés de la coopec Solidarité, l’administrateur provisoire et un groupuscule de personnes ont pris en otage la coopec Solidarité. Des voyages, hébergement dans les hôtels de luxe, bref au lieu de travailler, Kotsoni Kodjo Akemakou veut plutôt préparer sa retraite. « L’administrateur provisoire prend son petit déjeuné à 8000 francs CFA par jour, soit 40.000 francs CFA par semaine, il s’est fixé un bon salaire qui est presque 4000.000 francs CFA inclus les primes et d’autres avantages » nous confie un haut cadre de la coopec Solidarité.
La coopec Solidarité est au bord de l’explosion, faut-il rire ou pleurer ?Il urge de rappeler également que, suite à un contrôle des missionnaires canadiens, les magouilles et malversations de l’actuel administrateur de la COOPEC SOLIDARITE ont été révélées et d’ailleurs c’est l’une des raisons de son départ précipité à la tête de la FUCEC en 1994, détournement des matériels de construction au siège de la FUCEC, relation tendue avec le personnel. Le responsable d’Audit d’alors avait fait le même constat, mais ce la lui a couté le licenciement. Actuellement le monsieur est sans emploi depuis 1994.
Le personnel ne sait plus à quel saint se vouer, il est étouffé, au cours de notre enquête, nous avons constaté que les employés sont terrorisés, ils vivent sous une terreur qui ne dit pas son nom. Ce sont dans les villages ou encore loin des bureaux que beaucoup ont accepté de se confier à notre rédaction. Ils ont peur des représailles, des affectations punitives. Beaucoup sont déjà victimes, à la coopec Solidarité, si tu veux être heureux, il faut faire partie du clan du super Administrateur provisoire. C’est un véritable enfer, la gestion du sieur Kotsoni Kodjo Akemakou est décriée partout, » je ne sais pas pourquoi le Ministre peut commettre cette erreur en nommant ce monsieur comme un administrateur provisoire, Kotsoni Kodjo Akemakou ne maîtrise rien de la production, de la gestion, le peu de temps que nous avons passé ensemble à la FUCEC quand il était Directeur général, sa gestion n’a toujours pas été bonne, d’ailleurs il a fui son bureau et n’est plus revenu » nous relate un ancien collaborateur du sieur Kotsoni Kodjo Akemakou.L’administrateur provisoire refuse toujours de faire l’audit, ce refus serait il synonyme de camouflage de ses plusieurs malversations financières ? Blocage des avances sur salaire laissant le personnel dans une situation de précarité, suppression des primes de rendement, révocation de certains cadres sans motif et conservant les salaires, et le comble pour protéger son poste et camoufler ses magouilles, l’administrateur provisoire aurait fait des petits cadeaux (basins riches, boissons de qualité et vins) aux autorités, c’est la corruption.
Le Ministre doit revoir l’administration provisoire
Lors d’un conseil du gouvernement togolais tout récemment, le ministre Sani Yaya a annoncé l’assainissement des micros finances, le secteur sera assaini et nous estimons que cet assainissement doit démarrer par la Coopec Solidarité. Le Ministre de l’économie et des finances ne gagne rien en laissant un médiocre à la tête de la coopec Solidarité. Le personnel à bout de souffle demande l’implication du Président de la République togolaise Faure Gnassingbé. Les employés n’arrivent plus à vivre décemment, il n’arrive plus à se soigner quand ils tombent malades, des prêts suspendus, des gratifications suspendues également. Ces employés méritent-ils cette vie? La réponse dans l’ acte 3.