Quelles sont les principales carences alimentaires ?

Avec une alimentation pauvre en nutriments généraux, l'adulte peut développer des carences, qui engendrent une faible immunité et par

Avec une alimentation pauvre en nutriments généraux, l’adulte peut développer des carences, qui engendrent une faible immunité et par conséquent une forte exposition aux infections, en plus d’un risque plus élevé de maladies chroniques non transmissibles, de dépression et d’une série d’autres problèmes. Alors, quelles sont les principales carences alimentaires à éviter ?

Dans la tranche d’âge de 20 à 60 ans, les carences les plus courantes sont : le fer, la vitamine D, la vitamine E, le calcium, le magnésium, la vitamine A et la vitamine C. Les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le cancer, l’hypercholestérolémie et l’atrophie cérébrale sont les principales maladies liées à un manque de nutriments à l’âge adulte.

Selon le chercheur Jeffrey Blumberg, professeur à la Friedman School of Nutrition Science and Policy de l’université Tufts aux États-Unis, il est très difficile pour les adultes de changer leurs habitudes alimentaires, d’où l’importance d’une bonne éducation alimentaire dès l’enfance. Les recherches révèlent que :

• 48 % des hommes et 61 % des femmes ont un apport en calcium insuffisant

• 4 % des hommes et 12 % des femmes manquent de fer

• 2 % des femmes ont une consommation insuffisante de vitamine A

. Les principales carences rencontrées chez l’adulte

Carence en vitamine A

La carence en vitamine A, appelée hypovitaminose A, affecte la vision et peut provoquer une cécité irréversible. En plus de compromettre l’immunité de l’enfant, elle compromet le remplacement des tissus épithéliaux du corps. Elle est également associée à des taux élevés de mortalité infantile, causés par une consommation insuffisante d’aliments d’origine animale (viande, œufs et produits laitiers) et de légumes, qui sont des sources de provitamine A (rétinol).

Carence en vitamine D

Le manque de vitamine D est très courant. Les situations qui favorisent les carences en vitamine D sont le manque d’exposition au soleil de manière saine et adéquate, une pigmentation cutanée plus élevée, un âge de plus de 50 ans, une faible consommation d’aliments riches en vitamine D et le fait de vivre dans des endroits froids où la peau est rarement exposée au soleil.

Carence en vitamine E

La vitamine E agit comme un antioxydant, elle réduit les risques de maladies cardiovasculaires et cérébrales telles que l’artériosclérose : un état dégénératif d’épaississement des parois artérielles qui provoque généralement une augmentation de la pression sanguine. La carence en cette vitamine entraîne une diminution des réflexes et peut également engendrer des difficultés visuelles, des maladies cardiaques, des cancers, la maladie de Parkinson ou encore la maladie d’Alzheimer.

Carence en fer (anémie)

Une faible consommation d’aliments riches en fer, tels que la viande et les œufs, provoque cette carence. Le fer est un nutriment indispensable à la formation de l’hémoglobine sanguine et au transport de l’oxygène vers les cellules. Le déficit prolongé de la consommation de fer dans l’alimentation produit une carence spécifique qui est appelée anémie.

Carence en iode

La carence en iode cause un certain nombre de problèmes, notamment au nveau du système hormonal et dans le développement de l’enfant. L’iode est un oligo-élément présent dans le sel marin.

Carence en magnésium

Le premier symptôme que vous pouvez avoir si vous manquez de magnésium dans votre corps est une fatigue excessive. Comme ce minéral agit en régulant votre rythme cardiaque, sans lui, vous pouvez avoir la sensation de devoir vous asseoir même après avoir fait des activités auxquelles vous êtes habitué, comme monter un escalier.

Un autre symptôme est l’augmentation de la pression sanguine. Le manque de magnésium réduit la production d’oxyde nitrique, qui est la substance responsable de la facilitation du passage du sang dans les vaisseaux sanguins, de sorte que l’effort de pompage du sang est beaucoup plus important.

Source Futura-Sciences Illustration

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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