Les derniers mots d’une adolescente algérienne à ses parents avant de partir « harraga »

Kaouthar âgée de seulement de 16 ans, a été tentée par le phénomène de harraga. Avant d’aller tenter sa chance de rejoindre

Kaouthar âgée de seulement de 16 ans, a été tentée par le phénomène de harraga. Avant d’aller tenter sa chance de rejoindre clandestinement l’Europe à travers un des navires de fortune qui prennent départs pratiquement chaque jour des différents cotes algériennes, cette adolescente a laissé un message émouvant à ses parents.

Le phénomène de l’immigration clandestine, appelé communément la Harga, prend des proportions alarmante en Algérie. Chaque jour, on fait état en effet, du départ d’un navire de fortune utilisé pour rejoindre l’autre coté de la méditerranée.

Le fléau n’épargne plus aucune catégorie de la société. Jeunes et moins jeunes des deux sexes, chômeurs, universitaires, sportifs, artistes … sont tentés. Inutile d’en chercher la cause puisqu’elle est toute indiquée.

Ces citoyens qui partent en masse souvent au péril de leurs vies, le font pour aller chercher des cieux plus cléments et fuir ainsi le mal être auquel ils font face au pays. C’est en tous cas ce qu’ils soutiennent unanimement.

A l’image d’ailleurs de cette adolescente de 16 ans qui est partie à son tour. Kaouthar s’en est allée sans crier gare. Avant de s’évaporer, elle a écrit cependant un petit message à ses parents qu’elle a laissé dans son domicile familiale situé dans la ville d’Oran. Un message émouvant qui en dit long sur la situation psychologique de cette adolescente.

» Désolé papa, désolé maman… »

« Désolée papa, désolée maman. J’ai décidé de tenter ma chance à l’autre coté de la mer. J’en ai assez de la vie de misère. Je vous contacterais à mon arrivée. Priez pour moi », a t-elle écrit en effet.

Bien entendu ce départ inattendu a laissé les parents de la fille dans un état lamentable. Selon le journal arabophone Echourouk qui a rapporté l’information dimanche 22 mai, son père était inconsolable, alors que sa mère a été hospitalisée. » Elle a été tout pour moi. Je ne sais comment je pourrais continuer à vivre sans elle », a indiqué le père qui s’est séparée avec son conjoint il y a quelques années, souligne la même source.

Source: Algérie Expat

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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