Le Canada et le Danemark parviennent à un accord sur une île arctique

Le Canada et le Danemark sont parvenus à un règlement dans un différend frontalier vieux de plusieurs décennies sur l'île Hans, un rocher de

Le Canada et le Danemark sont parvenus à un règlement dans un différend frontalier vieux de plusieurs décennies sur l’île Hans, un rocher de 1,3 kilomètre carré dans le passage maritime arctique entre le Groenland et l’île d’Ellesmere, selon des sources.

Le nom inuit de l’île est Tartupaluk – décrivant sa forme en forme de rein – et en vertu de l’accord, une frontière sera tracée à travers l’île, la divisant entre le territoire canadien du Nunavut et le territoire danois semi-autonome du Groenland.

Les Canadiens et les Danois prévoient de dévoiler le règlement le 14 juin et de le célébrer comme un exemple de la façon dont les pays peuvent résoudre pacifiquement les différends frontaliers alors même que la Russie ignore l’ordre international fondé sur des règles et lance un assaut militaire à grande échelle contre l’Ukraine, selon les sources. Le Globe and Mail n’identifie pas les sources car elles n’étaient pas autorisées à s’exprimer publiquement sur la question.

Le différend sur la minuscule île de Hans remonte au début des années 1970, lorsque les pays négociaient leur frontière maritime ; ils ont laissé le statut de l’îlot pour de futures négociations.

Aluki Kotierk, président de Nunavut Tunngavik Inc. (NTI), le représentant légal des Inuits du Nunavut en matière de droits issus de traités autochtones et de négociation de traités, a déclaré que le différend n’avait jamais troublé les Inuits. Mais elle a néanmoins salué l’accord.

« Le différend entre le Canada et le Danemark au sujet de Tartupaluk ou de l’île Hans n’a jamais causé de problèmes aux Inuits. Quoi qu’il en soit, c’est formidable de voir le Canada et le Danemark prendre des mesures pour résoudre ce différend frontalier », a déclaré Mme Kotierk dans un communiqué.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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