Le lundi 11 avril dernier l’arbitre controversé gambien Bakary Gassama avait accordé une interview au « Standard Newspaper The Gambian », média de son pays où suite au déluge de critiques formulées à son encontre au terme de la rencontre Algérie-Cameroun et après avoir traité les algériens de « mauvais perdants » il nous apprend que « sa longue expérience l’a aidé pour mener à bien la confrontation » qui s’est déroulée le mardi 29 mars 2022.
Le stade Mustapha Tchaker de Blida, à 45 Km au sud-ouest d’Alger, avait vu le Cameroun l’emporter sur le fil par 2 buts à 1, le match aller à Bamako ayant vu la victoire de l’Algérie 1 à 0.
L’interview a été reprise, telle quelle, par les médias du monde entier, sans chercher à donner un sens à des propos donnés après coup par un arbitre encore groggy croyant avoir réussi à faire avaler la couleuvre et ne s’y attendant sûrement pas à subir les foudres d’experts, commentateurs sportifs et amateurs de football, en général, pas uniquement algériens, il faut le dire.
Il ne faut pas être un grand spécialiste ès-football pour déceler dans le match Algérie-Cameroun des failles arbitrales plus que douteuses, certaines cousues de fil blanc, même si certains estiment que l’équipe algérienne ne doit s’en prendre qu’à elle-même pour ne pas avoir su gérer les dernières secondes du match.
Influer sur le résultat d’un match de football n’est certainement pas chose aisée, même pour un arbitre chevronné et rompu à ce genre de manœuvres diaboliques. Il attend le moment idéal, l’événement propice pour mettre son grain de sel tout en essayant de faire passer la pilule en douceur, ce qui est loin d’être toujours le cas.
Les anecdotes, à l’échelle mondiale, sont nombreuses et font état d’arbitres qui « auraient reçu le pactole pour faire gagner une équipe donnée sans finalement arriver à l’objectif escompté ». Ceci pour dire qu’il faut avoir un mental d’acier pour gérer ce genre de match, hautement improbable, où le maître du jeu briefé et soudoyé au départ, doit avantager une équipe au détriment d’une autre en faisant appel à une présence hors-normes sur le terrain et un savoir-faire irréprochable dans des situations données, favorables, pour ne pas faire de vagues et déchaîner les foules.
Gassama va travailler à la CAF ou à la FIFA
Parlant de son avenir, l’arbitre gambien Bakary Gassama déclare : « Je pense avoir très bien géré ma carrière et après ma retraite, je ne veux pas me lancer dans la politique ou quoi que ce soit d’autre. Je pourrais probablement travailler avec la CAF ou la FIFA ».
On comprend donc qu’il a très bien géré sa carrière, que la politique n’est pas vraiment son dada, mais surtout une fois rangé le sifflet, il ira travailler à la CAF ou à la FIFA.
La question que tout le monde peut légitimement se poser est : est ce que tous les arbitres africains, ou autres, en fin de carrière, une fois donc rangé le sifflet sont promus à un poste au niveau de la CAF ou à la FIFA ?
Wait and see…
Algérie Black Liste
