Double peine pour les pauvres en Tunisie. En effet, entre des religieux, entretenus par les éleveurs, qui évitent, dans leurs discours, le caractère « non obligatoire » du sacrifice du mouton, la pression sociale et celle des enfants, l’Aïd pour les plus démunis en Tunisie est plus proche du cauchemar que d’une fête.
Dans ce pays, on assiste ces derniers jours, à la réapparition d’une activité, pour le moins cruelle, mais que « les bons croyants » font mine de ne pas voir : La location de mouton pour les pauvres pour éviter la stigmatisation sociale et les larmes des enfants. Une activité qui semble s’être inscrit dans les mœurs sociales, puisque Ma Revue De Presse DZ en avait fait l’échos l’année passée.
En pratique, selon ce qu’explique une annonce, » la famille peut louer un mouton pour la somme de13 dinars tunisiens. Elle doit ensuite le rendre une fois la fête finie ». On peut également lire que « c’est pour faire plaisir aux enfants et pour le montrer aux voisins ».
Le client est, ainsi, tenu de déposer une garantie de 100 dinars Tunisiens (10 000 dinars algériens). « Le jour de l’Aïd el Kebir, le client fait semblant d’aller au boucher pour l’égorger et remet le mouton à son propriétaire. Il devra s’acquitter du prix de la location du mouton (13 DTN), et pourra récupérer sa caution de 100 DTN à la remise de l’animal à son propriétaire », ajoute l’annonce.
Source: Algérie Black Liste