0076/HAAC/01-2023/pl/P
La cour d’appel a eu la main lourde. Condamné en première instance devant le tribunal criminel de Dar El Beida, à un an de prison ferme, Rachid Nekkaz a vu sa peine alourdie par les juges d’Alger.
Ces derniers ont décidé ce dimanche 3 juillet, de suivre le réquisitoire du procureur général, en condamnant l’opposant politique, à une peine de « cinq de réclusion criminelle », a annoncé Me Zoubida Assoul, membre du Collectif de défense. Rachid Nekkaz est également « privé de ses droits civiques et politiques pendant une durée de cinq ans » à partir du jour où prendra fin sa peine de prison, ajoute la même source.
Le président du mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC), est accusé d’« attroupement non armé », pour avoir « tenter d’empêcher les citoyens à exercer leur droit de vote », « incitation à porter les armes », « atteinte à l’intégrité du territoire nationale » et « atteinte à l’unité nationale ».
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