Un ressortissant algérien a tenu des propos virulents à l’encontre de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie. Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, ce client n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les prix excessifs des billets et tirer à boulets rouges sur les responsables de l’entreprise.
Air Algérie ne cesse de faire parler d’elle à cause notamment des prix des billets. Des tarifs jugés exorbitants par plus d’un. D’ailleurs, en novembre dernier, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a annoncé qu’une commission d’enquête ministérielle sera chargée de déterminer les raison de cette flambée.
Ces critiques n’ont pas pour autant secoué Air Algérie qui est resté de marbre. Celle-ci, et contre vents et marrée, a maintenu les tarifs en dépit de la hausse du nombre de ses vols.
Le député des Algériens au nord de la France, Abdelouahab Yagoubi, a d’ailleurs saisi le Premier ministre sur cet état de fait. Dans un courrier publié sur sa page Facebook, le parlementaire a notamment demandé les résultats de l’enquête. Il a également souligné que le prix du billet pour un vol Paris- Alger, en aller-retour, ne devrait pas dépasser les 70 euros.
Dans son estimation, le député s’est basé sur « le coût de référence internationale par heure de vol globalement applicable (pour un Boeing 737 ou un Airbus 330), incluant notamment les frais de carburant et d’autres frais inhérents aux dépenses d’une compagnie aérienne ».
« Un vol à 1000 euros, c’est trop grave ! »
Un tarif qui est bien loin de ceux affichés actuellement par le transporteur algérien, selon un client qui s’est manifesté sur les réseaux pour crier au scandale. Dans une vidéo, ce dernier a durement critiqué la direction d’Air Algérie qu’il a traité de « bandes d’escroc ».
« Je trouves ça trop, trop grave. Il y a des familles de six, sept personnes. Elles n’ont pas les moyens », s’est-il indigné. Ce client a par ailleurs dénoncé les conditions de voyage de la compagnie. Pour lui, à ce prix, le service offert doit être de qualité.
« Aucun luxe », regrette-t-il. « Les fauteuils sont des chaises. Les ceintures des lacets », a-t-il souligné affirmant que les repas servis sont loin d’être les meilleurs des plats royaux. « Avec 1000 euros, normalement c’est moi qui décidera qui pilotera l’avion », a-t-il ironisé.
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