BF: des groupes « terroristes » dynamitent un pont sur l’axe Kaya-Dori

Les groupes armés "terroristes" ont détruit samedi, le pont de Naré à l'aide d'explosifs coupant la liaison routière entre la ville de Kaya

Les groupes armés « terroristes » ont détruit samedi, le pont de Naré à l’aide d’explosifs coupant la liaison routière entre la ville de Kaya (Centre-Nord) et Dori (Sahel), a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

« Les groupes armés terroristes ont dynamité à nouveau le pont de Naré sur la route nationale N°1, hier c’était celui de Woussé (axe vers Djibo). Cette fois-ci, la ville de Dori est complètement coupée », a rapporté la plateforme de suivi des attaques terroristes « Sahel Security ».

Des images diffusées par les réseaux sociaux laissent apercevoir l’infrastructure complètement détruite à l’aide d’explosifs.

Fin juin, le pont de Naré avait déjà été détruit par des hommes armés rendant la circulation difficile, selon plusieurs habitants joints au téléphone par l’Agence Anadolu.

La menace sur les axes et les infrastructures logistiques au Burkina Faso est grandissante, a averti en début de semaine l’agence de prévention des conflits « Promediation » dans une déclaration écrite.

La même source a souligné que les dernières semaines ont démontré la présence des groupes terroristes sur de nombreux
axes du pays.

La même source précise qu’il est important de noter que cette pression ne s’exerce pas seulement sur les axes reliant Ouagadougou au nord du pays.

La circulation sur l’axe entre Bobo-Dioulasso (capitale économique du pays située dans la région des Hauts-Bassins) et Ouagadougou n’est plus sécurisée, précise la note.

En outre, les axes reliant Niamey et Ouagadougou et leurs principaux centres de ravitaillement, assurant les importations et les exportations vers les pays du Golfe de Guinée ne sont plus sécurisées.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,9 million de déplacés internes.

Face à cette situation, les autorités de la transition burkinabè ont annoncé que le besoin en financement, pour la mise en œuvre du plan d’action de la sécurisation du territoire, de la réponse humanitaire et du retour à une vie constitutionnelle normale, était estimé à plus de 2 300 milliards de francs CFA (plus de 3 milliards de dollars).

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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