Sécheresse : plus de 100 communes sans eau potable en France

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a indiqué qu’une centaine de municipalités étaient à court d’eau potable, parlant d’une situation «historique». Elisabeth Borne a activé une cellule interministérielle de crise sur le sujet.

«Plus d’une centaine de communes en France aujourd’hui n’ont plus d’eau potable», a fait savoir ce 5 août le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, qui a qualifié la situation d’«historique», lors d’une visite dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Dans ces communes, a précisé le ministre, «il y a des approvisionnements qui se font avec des camions d’eau potable qu’on achemine […] puisqu’il n’y a plus rien dans les canalisations», estimant que l’enjeu consistait à «durcir un certain nombre de restrictions pour éviter d’en arriver là». «Les mots d’Elisabeth Borne sont très clairs : une sécheresse historique», a martelé le ministre, en déplacement à Roumoules au cœur d’une exploitation de lavande.

Le 5 août, celle-ci a activé la cellule interministérielle de crise, qui doit se réunir dans la journée, face à la «situation historique que traversent de nombreux territoires», a annoncé Matignon.

Christophe Béchu a invité les habitants des endroits qui connaissent «des déficits hydriques qui se prolongent», à faire preuve de davantage d’anticipation pour se ravitailler en eau. «La difficulté en termes de logistique et d’acheminement n’est pas la même» selon les communes, a complété le ministre, selon qu’il s’agisse d’une commune de montagne, d’une grande ou d’une petite agglomération.

Après l’exploitation de lavande de Roumoules, Christian Béchu doit se rendre, en compagnie du ministre de l’Agriculture Marc Fesneaux, sur le cours d’eau du Colostre, qui traverse le parc naturel du Verdon, afin d’évoquer les thèmes de la sécheresse et de la biodiversité.

La gestion des ressources en eau en période de sécheresse relèvent pour l’essentiel des préfets qui peuvent imposer des restrictions d’eau graduelles et temporaires en fonction de quatre niveaux de gravité de la sécheresse : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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