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Nouvelle Vision vient de réagir à la rencontre sur le terrorisme entre le gouvernement et les partis politiques. Le parti a rendu publique ce début de semaine une déclaration signée de son Président, Dr. Kodjovi Thon qui salue une rencontre de haut niveau et rappelle la lutte contre la misère et la précarité qui selon lui participe à endiguer le terrorisme.
Les réactions sur la rencontre entre la cheffe du gouvernement et les chefs de partis politiques se poursuivent. Ce lundi c’était le tour du jeune parti Nouvelle Vision. Dans une publication signée de son Président National Dr Kodjovi Thon et relayée sur les réseaux sociaux ce début de semaine, le parti s’est montré heureux d’une « initiative d’ouverture du gouvernement vers les partis politiques essentiellement de l’opposition ». La rencontre a permis non seulement d’avoir de bonnes informations sur le terrorisme et les actions mises en œuvre par le gouvernement pour y mettre fin mais aussi pour les partis politiques de faire entendre leurs propositions pour le front commun contre ce « fléau », a commenté la Nouvelle Vision.
Un fonds pour soutenir les médias et les organisations sociales et politiques
Au rang des propositions soumises par la Nouvelle Vision, figure en place importante la mise en place d’un numéro vert unique ‘‘228’’ pour pallier à l’existence de plusieurs numéros verts difficiles à gérer pour les populations et d’un fonds pour soutenir la sensibilisation « des populations à collaborer avec les forces de sécurité et de défense contre le terrorisme ».
Pour les dirigeants de ce jeune parti, cette ligne est très importante. « Deux des besoins du gouvernement vis-à-vis des partis politiques de l’opposition dans cette lutte, ce sont les propositions et la sensibilisation des populations. Sur ce second point, nous connaissons les relations entre nos populations et nos soldats. Sans l’intervention des partis politiques, des médias et de la société civile, il sera difficile de créer une harmonie collaborative entre nos populations et les forces de l’ordre et de défense. Or si le gouvernement dispose des moyens de l’Etat pour faire sa part, les partis politiques, les médias et la société civile n’en disposent pas. A la Nouvelle Vision, à nos propres frais, nous faisions déjà ce travail de sensibilisation. Pour aller plus loin, Il nous faut des moyens. Sur ce terrain, le gouvernement dépenserait moins en passant par nos organisations que d’y aller directement et prendre même le risque d’échouer », a expliqué le 1er vice-président du parti, Jules Bafena joint ce matin par notre rédaction. Selon le numéro 2 du parti, il s’agit d’un point « extrêmement important ».
Quant à la question de savoir si la rencontre n’était pas un théâtre pour donner l’impression d’associer l’opposition, ce jeune premier a préféré citer Winston Churchill qui disait « Le pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ». « Nous sommes en politique ; c’est donc possible. Néanmoins, nous à la Nouvelle Vision, nous y voyons une véritable opportunité politique », a-t-il ajouté.
Lutter contre la misère et la précarité pour contrer le terrorisme
La lutte contre le terrorisme ne passera pas que par les sensibilisations ou par le fonds. Pour la Nouvelle Vision, elle passera également par la lutte contre la misère et la précarité. « Enfin, je nous invite à rester déterminés et résolument engagés contre le terrorisme et pour la sécurité de notre pays; travailler sur la pauvreté, la précarité et la misère y participe grandement », signe Dr. Kodjovi Thon. Même si peu de personne en parle, tout le monde a conscience de cet état de chose. « Nous le savons toutes et tous », indique-t-il.
On peut donc comprendre le leader de la Nouvelle Vision lorsqu’il exprime le vœu que cette initiative gouvernementale soit continuelle afin d’avoir chaque fois, « l’opportunité de soumettre des propositions de la jeunesse pour une gouvernance encore plus productive et de pouvoir nous enquérir de l’état de notre pays afin de mieux défendre nos positions sur des questions ultra importantes comme celle de l’urgence socio-économique », lit-on.
La rédaction