Sécurité alimentaire: La dépendance aux engrais russes

L’Union européenne, les États-Unis et le Royaume-Uni ont signé lundi une déclaration commune précisant que les banques, les assureurs et les expéditeurs russes, entre autres, peuvent continuer à faire entrer des denrées alimentaires et des engrais russes dans le monde pour assurer la sécurité alimentaire, malgré les sanctions imposées à la Russie à la suite de son attaque contre l’Ukraine.

Cela est ressorti d’une déclaration conjointe entre le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères Josep Borrell, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken et le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly, publiée sur le site officiel de l’Union européenne.

Le communiqué indique que le monde est confronté à de graves problèmes de pénurie alimentaire, dont les causes sont dues aux conflits, au changement climatique et aux répercussions continues de la pandémie du virus Corona (Covid-19), ajoutant que la guerre lancée par la Russie en Ukraine a grandement exacerbé ces défis.

La déclaration note que l’Union européenne, les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni, ainsi que d’autres membres du G7 et des partenaires internationaux, sont à l’avant-garde des efforts mondiaux pour faire face à la crise de l’insécurité alimentaire qui touche des millions de personnes dans pays en développement et augmente le coût de la vie dans d’autres pays.

L’UE, les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi que d’autres membres du G7 et partenaires internationaux ont indiqué qu’ils continuaient à travailler avec leurs partenaires pour mobiliser la communauté internationale, par exemple dans le cadre du Groupe de réponse à la crise mondiale (GCRG) sur l’alimentation, l’énergie et les finances, dirigé par les Nations unies, du Partenariat mondial pour la sécurité alimentaire (GAFS) du G7, de la Feuille de route – Appel à l’action et des Routes de la solidarité, dirigées par l’UE.

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait confirmé les contacts de l’organisation avec les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne en vue de lever les éventuels « obstacles » aux exportations de produits russes qui, bien que n’étant pas directement visés par les sanctions, subissent des « impacts indirects ».

« Nous devons agir de toute urgence pour éviter la famine et la faim dans un nombre croissant d’endroits dans le monde », a averti M. Guterres lors d’une conférence de presse sur l’île indonésienne de Bali, où se retrouvent mardi et mercredi les dirigeants du G20, les grandes économies mondiales.
« L’initiative en faveur des céréales de la mer Noire et les efforts visant à garantir que les denrées alimentaires et les engrais russes puissent circuler sur les marchés mondiaux sont essentiels à la sécurité alimentaire mondiale », a-t-il plaidé.
Pendant ce temps, l’engagement se poursuit autour de l’accès à la nourriture et aux engrais russes, ainsi que le renouvellement de l’accord historique, qui a été signé en juillet et doit expirer plus tard cette semaine.

« En matière d’énergie, la guerre en Ukraine a clairement démontré les dangers de notre dépendance aux combustibles fossiles. C’est le meilleur argument possible pour la transition la plus rapide possible vers les énergies renouvelables », a-t-il déclaré.


Adel Lux, conseiller en géopolitique.

Komla
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Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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