Moscou prêt à envoyer 200.000 t d’engrais en Afrique à titre d’aide humanitaire

La Russie se dit prête à expédier des centaines de milliers de tonnes d’engrais vers l’Afrique à titre d’aide humanitaire. Une décision annoncée par la présidente de la chambre haute russe suite à la levée de certaines sanctions qui empêchaient ce transfert.

La levée de certaines sanctions permettra à la Russie d’envoyer plus de 200.000 tonnes d’engrais en Afrique, a déclaré ce mercredi 7 décembre Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), lors d’une rencontre avec Auxillia Mnangagwa, épouse du Président du Zimbabwe.

« La Russie cherchait à l’obtenir depuis longtemps. Enfin, une décision a été prise de lever des sanctions, ce qui permet à la Russie d’envoyer plus de 200.000 tonnes d’engrais minéraux sous forme d’aide humanitaire aux pays africains. Ce geste contribuera à maintenir la sécurité alimentaire et à aider les personnes qui ont besoin d’un tel soutien », a-t-elle indiqué.

Mme Matvienko a renchéri sur les premières cargaisons d’engrais minéraux qui avaient déjà été acheminées vers les pays africains.

« Nous sommes très empathiques quand nous entendons qu’il y a des enfants qui ne reçoivent pas assez de nourriture, des familles qui en souffrent. La Russie a toujours aidé les pays africains, les aide et les soutiendra toujours », a-t-elle souligné.

Auparavant, la société Uralchem-Uralkali s’était mise d’accord le 12 novembre sur la livraison en Afrique de lots d’engrais bloqués dans des entrepôts en Belgique, aux Pays-Bas et en Estonie. Le premier navire destiné à l’exportation a été affrété par le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. Fin novembre, transportant 20.000 tonnes d’engrais russe, il a quitté un port néerlandais pour l’Afrique

Des accords et un mémorandum sur les céréales ont été signés à Istanbul l’été dernier afin de contourner les sanctions antirusses et de faciliter l’exportation de produits agricoles et d’engrais sur les marchés mondiaux, plus précisément en Afrique.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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