» C’est grâce à Allah et la langue Arabe”: Saifi explique l’exploit du Maroc

L’affirmation de d’identité africaine du Maroc par les Lions de l’Atlas semble rester en travers de la gorge des tenants de l’arabisme, particulièrement algériens.
Dernière riposte algérienne en date, celle de l’ex-international algérien Rafik Saifi. Converti en commentateur sur la chaîne BeIn Sport, ce dernier s’est, en effet, fendu d’une analyse sur l’exploit réalisé par les Lions de l’Atlas qui en aura surpris plus d’un.

Le site Awras rapporte, ce lundi 12 décembre, des passages d’un entretien que Rafik Saifi a accordé à l’Agence de Presse Allemande (DPA).

Ainsi, pour lui « le premier mérite revient à Allah », bien qu’il admette que « le travail accompli par le groupe parmi lequel, Walid Regragui, pour la préparation du groupe » y ait contribué.

Plus surprenant encore, le commentateur sportif s’est lancé dans, ce qui est apparu pour les internautes, comme « une véritable campagne de promotion de la langue arabe » qui lui a permis de passer outre l’exploit historique réalisé par ces nouveaux héros africains.

Il a ainsi, indiqué qu’ « outre ce résultat, on ne peut que saluer l’attachement de cette équipe à la langue arabe. Quand tu joues à l’étranger, tu respectes leur culture, leur langue et leurs lois et tu parles dans leur langue. Mais tous sont venus à cette coupe du monde organisée dans un pays arabe. Il est de notre droit de parler arabe.

D’autant que c’est la langue de l’islam et du Coran. Celui qui ne peut pas parler arabe peut faire appel à un traducteur, mais il et de notre droit de parler notre langue », a indiqué le commentateur algérien, évitant, ainsi, de commenter l’aspect technique.

Une sortie qui aura permis au commentateur sportif « de ne pas trop s’attarder sur l’exploit marocain », estiment certains internautes qui la mettent sur le compte de la politique médiatique adoptée par les médias algériens vis à vis de la sélection marocaine, mais aussi « des limites intellectuelles de cet ex-international algérien ».

Un commentateur écrit : « il ne faut pas oublier que Rafik Saifi a quitté l’école durant le cycle primaire pour se consacrer à sa passion : jouer au football. »

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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