0076/HAAC/01-2023/pl/P
La coordonnatrice du système des nations unis au Burkina Faso Barbara Manzi a quitté Manu militari le Burkina Faso. Elle qui s’est hasardée à signaler aux nouvelles autorités du Faso ses prérogatives officieuses : elle doit être consultée pour ce qui concerne les décisions importantes que ses pays de résidence viendraient à prendre. C’est-à-dire donc qu’il en était ainsi en Ukraine, en Irak, au Sri Lanka, en Angola, en République centrafricaine, en Ethiopie ou encore en Haïti où elle a séjourné.
A travers cette révélation de la coordonnatrice du système des nations unies au Burkina, l’on comprend bien les multiples dénonciations des autorités maliennes qui ont toujours exprimé leur opposition à ce qu’elles appellent « l’esprit paternaliste de certains partenaires du Mali ». Mieux, on comprend que le terme paternaliste n’est pas le mot indiqué pour exprimer cet état de fait, il fallait une expression beaucoup plus esclavagiste. Puisque dans une famille, la femme ou le premier fils peuvent poser des règles ou conditions à l’insu total du père de famille. Il y’a donc des choses qui échappent au chef dans sa propre famille. Mais là, la toute puissante représentante de l’ONU se fait consultante sur les questions essentielles de ses pays de résidence ; mieux c’est elle qui valide les décisions d’un pays dit souverain. Comme s’exclament les enfants « un peu de quand même !»
Ce ne serait dont pas une conclusion qui manque de lucidité que de dire que les institutions internationales ne sont ni plus ni moins qu’une trouvaille des Etats occidentaux pour préserver leur hégémonie sur les autres Etats. » Internaute