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L’épidémie de Covid qui a obligé les autorités saoudiennes à fermer les lieux saints de l’islam a engendré un grave déficit pour le trésor public saoudien. A cette situation, ces mêmes autorités ont mis en place pour cette saison 2023 une disposition afin de récupérer le manque à gagner.
En effet, selon une nouvelle disposition rapportée par la presse : pour cette saison les femmes peuvent accomplir le rituel du hadj et se déplacer à la Mecque sans être obligées d’être accompagnées d’un Mahram (Tuteur mâle : mari, frère, père, fils ou autre membre mâle de la famille proche).
« Les autorités saoudiennes ont indiqué que les femmes n’auraient plus besoin d’un Mahram », écrit le site Algérie 360, dans son édition de ce samedi 7 janvier, qui annonce ce qu’il qualifie de « bonne nouvelle pour les femmes algériennes ». La même source indique, en effet, que « l’étape numéro 5, l’ajout de l’accompagnateur est facultatif ». Et au site de se réjouir dans son commentaire en indiquant « Cette nouvelle devrait en soulager plus d’une, car pendant longtemps les femmes se voyaient dans l’incapacité d’effectuer ce rituel sacré si elles n’étaient pas accompagnées ».
A noter qu’à aucun moment ce média, comme tous les médias ayant relayé cette information, ne s’est interrogé sur « pourquoi et comment une obligation religieuse peut changer de Hallal (licite) à Haram (illicite), en fonction des recettes que génère un rituel religieux », commente la journaliste et auteur Mouna Bekkis.
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