La question n’est plus « si » mais « quand » l’Allemagne donnera son feu vert à la livraison de chars Leopard 2 à l’Ukraine.
«Au fil des jours, la
pression ne cesse en effet de grandir sur les épaules du chancelier allemand, qu’il s’agisse de celle de ses alliés européens mais aussi des partenaires politiques de sa coalition gouvernementale», nous rapporte l’écho de ce matin
Les Verts et les
Libéraux sont de plus en plus critiques à l’égard des hésitations d’Olaf
Scholz et du courant pacifiste de gauche de son parti, le SPD.
«Dimanche soir, la ministre écologiste des Affaires étrangères Anna-
lena Baerbock, a même affirmé sur LCI que Berlin ne s’opposerait pas à
de telles livraisons si certains pays tiers, comme la Pologne, en faisaient la demande», nous écris Echo de ce jour.
Elle a rétropédalé lundi,
soulignant seulement l’importance de soutenir l’Ukraine.
Mais le Premier ministre polonais, Mateusz
Morawiecki, avait déjà déclaré que son gouvernement enverrait une demande d’autorisation à Berlin,
tout en menaçant, même sans feu vert, d’envoyer des Leopard avec d’autres pays partenaires.
Selon un sondage infratest -Dimap ,dévoilé par nos confrères d’écho de ce mardi indique que 41% des personnes interrogées estiment que le niveau de soutien militaire actuel à l’Ukraine est le bon, tandis que 26% le jugent déjà trop important. Le rapport doit enfin vérifier que les livraisons n’affaiblissent pas les capacités de défense des pays fournisseurs.
Trois conditions préalables au Total qu’Olaf scholz partage avec la France. Emmanuel Macron les a énoncées en sa présence dimanche à Paris. Mais la communication désastreuse du chancelier à balayé ces questions de fond et fait du Léopard2 la solution à tous les problèmes de l’Ukraine.