Chaque année, le 4 février est l’occasion de mettre les projecteurs du monde entier sur cette maladie qui touche tous les ans 20 millions de personnes dans le monde.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 40 % des cancers sont potentiellement évitables, 40 % peuvent être traités et 20 % traités à des fins palliatives et que nombreuses stratégies ayant un bon rapport coût-efficacité ont fait leurs preuves pour ce qui est de réduire la charge du cancer.
L’OMS et ses partenaires œuvrent à renforcer la capacité des pays à dépister et à prendre en charge les cancers de manière précoce, en mettant tout particulièrement l’accent sur les domaines prioritaires au niveau régional que sont la prévention du cancer et la lutte contre cette maladie.
Pour les pays les moins développés (essentiellement en Afrique Subsaharienne), selon l’organisation, c’est alors le cancer du sein, suivi du cancer du col de l’utérus, du cancer de la prostate et du cancer du foie ainsi que du lymphome non-hodgkinien qui sont, dans l’ordre, les plus mortels et que 1,1 millions de nouveaux sont découverts chaque année sur le continent africain.
L’OMS estime que, d’ici à 2030, le nombre de décès par cancer dans le monde devrait avoisiner les 12 millions par an.