Burkina Faso: Yeli Monique Kam dénonce la marginalisation des femmes dans les nominations

« Le conseil des ministres d’hier jeudi, 16 mars 2023 vient de nommer un homme à un poste de Directeur Général de société d’Etat précédemment occupé par une femme.

Quels ont été les critères de nomination ?

Pourtant, il existe dans l’arsenal juridique de notre pays, une loi portant recrutement par appel à candidatures à travers des procédures ouvertes de nomination des directeurs généraux des sociétés d’Etat.

Alors que les femmes font environ 52% des 20 millions de burkinabè, leur participation aux instances de décisions continue de régresser.

Du régime élu aux régimes militaires, les compétences féminines sont marginalisées en dépit de l’existence d’un compendium de compétences féminines répertoriées dans les Organisations de la Société Civile Femmes et Citoyenneté Burkina Faso.

Sous le MPSR I et II, les femmes ne représentent qu’une proportion dérisoire de 11,74% des postes de chefs de circonscriptions administratives (gouverneurs, préfets) et entre 20 à 24% des nominations dans les organes exécutifs et législatifs. Quant aux Directrices générales de société d’Etat, elles sont rares au Faso.

Pourtant, la participation des femmes aux décisions fait partie des solutions durables aux inégalités et disparités à l’origine des crises multiformes qui ravagent notre pays.

Les problèmes de transparence et d’inclusion des diversités restent donc entiers sous la gouvernance de transition.

Courage aux Femmes !

Paix au Faso

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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