Burkina Faso:  » En temps de guerre un journaliste ne doit rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur » dixit Lamine Konkobo

L’ancien journaliste de la radio Britannique (BBC), Lamine Konkobo a affirmé ce lundi dans le quotidien public Sidwaya « que le rôle du journaliste en temps de guerre consiste à ne rien dire qui puisse donner un avantage à l’agresseur ».


« Le rôle du journaliste en temps de guerre n’est pas une redéfinition du journalisme, il s’agit tout simplement d’opérer des choix éditoriaux, consistant à ne rien dire ou omettre qui puisse donner un avantage à l’agresseur », a déclaré Lamine Konkobo.
Lamine Konkobo est un journaliste qui a exercé pendant 17 ans à la radio britannique BBC. Il a également occupé le poste de chef de Desk Télévision de BBC News Afrique. Il est présentement à la retraite.


Il s’exprime ce lundi à travers une interview parue dans le quotidien public Sidwaya.
Pour lui, en temps de guerre, et pour l’intérêt supérieur de nation, il n’est nul besoin de dire au journaliste qu’il doit tenir compte de la guerre dans le traitement de l’information.
Selon M. Konkobo, le journaliste ne devient pas un vil propagandiste pour l’armée ou le gouvernement, il doit tempérer par l’impératif de la survie nationale.


« Le journalisme ne se pratique pas dans le néant. Il n’est pas une fin en soi. Le journaliste sert un idéal ultime, l’intérêt public, et quand la nation entière est menacée, il n’y a pas un plus grand intérêt public que la survie de la nation », a-t-il ajouté.


Pour le cas des menaces contre certains journalistes, M. Konkobo, a appelé les Burkinabè à la tolérance car « toute menace d’atteinte à l’intégrité physique d’un Burkinabè est un échec de l’imagination et de la raison ».
« C’est en période de crise et de grands désaccords qu’il faut se rappeler surtout que nous sommes des frères et sœurs, condamnés à partager un destin national commun », a-t-il conclu.


Aib

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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