Voici la signification des noms des pays Africains

Les noms des pays africains ont des significations, ce que la génération actuelle ne maîtrise pas. Dans cet article, nous avons cherché pour vous nos lecteurs la signification de ces noms. Commençons par:

Angola

De « Ngola », titre utilisé par le monarque du royaume de Ndongo. Les Portugais ont nommé la région en honneur d’un Ngola qui leur était allié.

Benin

Benin est la prononciation portugaise du mot itsekiri « Ubinu », qui signifie « capitale » ou « siège de la royauté » et qui désignait la capitale du royaume du Bénin, un des rares grands royaume d’Afrique de l’Ouest côtière à avoir atteint une taille importante en dehors de l’influence de l’islam, et avant tout contact avec les Européens . Le nom Ubinu viendrait lui-même du mélange du mot yoruba « Oba », qui signifie « gouverneur », et du terme lié « Bini », le nom du peuple Edo (majoritaire dans le royaume) pour se référer à lui-même.

Botswana

Nommé d’après le groupe ethnique le plus important du pays, les Tswana.

Burkina Faso

Des deux langues principales du pays, signifiant « pays du peuple se tenant droit », « pays d’hommes intègres », ou « pays des incorruptibles ». Burkina vient de la langue moré, Faso du dioula.

Burundi

De la langue locale, signifiant « pays de ceux qui parlent le kirundi ».

Cameroun

Du portugais « Rio de Camarões » (rivière de crevettes), le nom que les explorateurs portugais avaient donné au fleuve Wouri au xve siècle, s’extasiant de l’abondance des crevettes dans ce cours d’eau. Les marins anglais adoptèrent ce nom en l’anglicisant (Cameroons) d’où le nom actuel de Cameroun.

Cap-Vert

Le nom du cap (Cabo Verde) lui a été donné en 1444 par le navigateur portugais Dinis Dias, la végétation luxuriante de ce promontoire rocheux contrastant avec l’aridité de l’arrière-pays.

Centrafrique

Nom descriptif : le pays est géographiquement au centre du continent africain.

Comores

De l’arabe Djazair al Kamar, « les Îles de la Lune ».

Congo

Nommé d’après le royaume Kongo, lui-même dérivé du nom du peuple bakongo.

Congo RDC

Nommé d’après le royaume Kongo, lui-même dérivé du nom du peuple bakongo. Zaïre, son ancien nom, vient du portugais Zaire, une adaptation du mot kongo nzere ou nzadi, « le fleuve qui avale tous les fleuves ».

Côte d’Ivoire

Référence au commerce de l’ivoire dans la région. D’autres parties de la côte maritime africaine ont été nommées de manière similaire : « Côte des Céréales », « Côte de l’Or », et « Côte des Esclaves ».

Djibouti

Peut-être dérivé du mot afar gabouti (un type de paillasson fait de fibres de palme). Une autre étymologie plausible mais non prouvée est que Djibouti signifie « Terre de Tehuti » ou « Terre de Thoth » (le dieu égyptien de la Lune).

Égypte

Du latin Aegyptus, à son tour du grec ancien (déjà attesté en mycénien) Αἴγυπτος (Aígyptos). Selon Strabon le nom grec dérive de Αἰγαίου ὑπτίως (Aigaíou hyptíōs) : « la terre en dessous de la mer Égée ». Il peut aussi dériver du nom égyptien de Memphis, *ħāwit kuʔ pitáħ, signifiant « maison (ou temple) de Ptah ».

Érythrée

Nommé par les colons italiens, du nom latin pour la mer Rouge : Mare Erythraeum (« mer Érythrée »).

Éthiopie

Du mot grec Αἰθιοπία (Aithiopía ; latin : Æthiopia), de Αἰθίοψ (Aithíops), « Éthiopien », parfois décomposé par des chercheurs comme un terme purement grec signifiant « au visage (ὤψ) brûlé (αἰθ) ». Toutefois, certaines sources éthiopiennes (par exemple, le Livre d’Aksoum des XVIe ou xviie siècles) déclarent que le nom soit dérivé de « ‘Ityopp’is », un fils de Koush, fils de Cham, qui, selon la légende, fonda la ville d’Aksoum. Il y a aussi une opinion minoritaire de quelques chercheurs que le mot grec Αἰθιοπία dérive d’un mot local ancien qui signifierait « encens » ou « bon », réinterprêté par les Grecs.

Gabon

De Gabão, le nom portugais donné à l’estuaire de la rivière Komo (en français : Estuaire de Gabon). L’estuaire tient son nom de sa forme, qui ressemble celle d’un manteau à capuchon (gabão).

Gambie

Du fleuve Gambie qui coule dans le pays. Le mot Gambie dérive peut-être du mot portugais câmbio (« échange », « marché »), en référence au commerce que les Portugais y faisaient.

Ghana

Du nom du royaume du Ghana, royaume éponyme d’Afrique de l’Ouest. Toutefois, le territoire actuel du Ghana n’a jamais fait partie de ce royaume. Joseph Kwame Danquah, homme d’Etat, historien et panafricanisme ghanéen, a suggéré ce nom peu avant l’indépendance du pays. Ses recherches l’avaient amené à croire que les peuples ghanéens d’aujourd’hui descendaient de l’ancien royaume. Le terme de Ghana viendrait du sonninké « nwana » signifiant « héros » ou « roi guerrier » et était le titre accordé aux rois de l’Empire du Ghana.

Côte-de-l’Or (ancien nom colonial) : d’après la grande quantité d’or trouvé dans le pays par les colons européens. D’autres parties de la côte africaine ont également été nommées d’après leurs marchandises les plus importantes : « Côte d’Ivoire », « Côte des Esclaves », « Côte des Céréales ».

Guinée

Bien que le nom de Guinée ait été imposé à cette région par les Européens, on peut néanmoins le considérer comme d’origine africaine, le mot Guinée étant, selon certains auteurs la transformation des mots Ginyia ou Gineua par lequel les marchands maures, avec lesquels les explorateurs portugais furent en rapports, désignaient les royaumes subsahariens. Une autre étymologie, qui n’est pas nécessairement incompatible avec la précédente, fait dériver le nom du Guinée, comme celui de l’ancien Ghâna du mot berbère Akal n-Iguinawen ou aguinaoui, « Terre des Hommes Noirs ».

Guinée équatoriale

« Équatoriale », de équateur. L’équateur ne passe pas par le territoire du pays, mais le pays enjambe l’équateur puisque son île d’Annobon est au sud, tandis que le continent se trouve au nord de cette ligne. « Guinée » vient peut-être du terme berbère aguinaoui, signifiant « noir ».

Kenya

Du nom du Mont Kenya, deuxième plus haut sommet d’Afrique, derrière le Kilimandjaro. Il a obtenu son orthographe actuelle après une série d’évolutions du nom que les tribus locales donnaient à la montagne. Les Kikuyu l’appellent « Kirinyaga », les Embu « Kirenia », et les Akamba « Kiinyaa » ; termes qui signifient tous « montagne blanche » ou « montagne brillante » en raison des glaciers visibles au sommet.

Liberia

Du latin liber (« libre »), parce que le pays fut fondé comme terre d’accueil africaine pour les esclaves Noirs libérés aux États-Unis et qui retournèrent en Afrique.

Libye

D’après le nom d’une ancienne tribu berbère appelée Libyans par les grecs et Rbw par les Egyptiens.

Madagascar

Du nom de l’île en malagasy, Madagasikara, lui-même dérivé du proto-malais « la fin de la Terre », une référence à la longue distance à parcourir jusqu’à l’île depuis les terres d’origine d’une partie de la population : l’Asie du Sud-Est.

Malawi

Peut-être basé sur un mot autochtone signifiant « eaux en flammes » ou « langues de feu », peut-être dérivé du reflet du soleil sur le lac Malawi.

Mali

Du royaume d’Afrique de l’ouest du même nom (un grand pays moderne étant situé sur le territoire de ce royaume disparu). “Mali” était le nom donné par les voyageurs arabes à l’empire que ses propres habitants appelaient “manden”.

Maroc

De Marruecos, la prononciation espagnole du nom de la ville de Marrakech (plus précisément Marrakush).

Mauritanie

Du latin signifiant « terre des Maures ». Nommée (par erreur) d’après la Maurétanie historique du nord du Maroc, elle-même nommée d’après une tribu mauri ou maure.

Maurice

Nommé Prins Maurits van Nassaueiland en 1598 en honneur de Maurice de Nassau (1567-1625), stadtholder d’Hollande et Prince d’Orange (1585-1625).

Mozambique

Du nom de l’île de Mozambique, dont le nom vient probablement de celui d’un ancien dirigeant, le sheik Mussa Ben Mbiki.

Namibie

Du nom du désert du Namib, sur la côte de l’Atlantique. Namib signifie « une région où il n’y a rien » dans la langue nama.

Niger

D’après le nom du fleuve Niger, du terme autochtone Ni Gir (« rivière Gir »), ou du touareg n’eghirren (« eaux qui coulent »). Souvent mal interprété (particulièrement par les latinistes) comme dérivé du latin niger (« noir »), une référence à la couleur de peau des habitants.

Nigeria

D’après le nom du fleuve Niger. Voir Niger ci-dessus.

Ouganda

De la version swahili de Buganda, le royaume des 52 clans du peuple Buganda, le plus grand des royaumes traditionnels du territoire actuel de l’Ouganda. Le pouvoir colonial britannique adopte le nom Ouganda (Uganda en anglais) en 1894. :

Buganda signifie « terre des Baganda ». Baganda (« frères et sœurs ») est le raccourci de baganda ba katonda (« frères et sœurs de Dieu »), une référence au mythe de la création.

Rwanda

Du nom du peuple Vanyaruanda, un mot d’origine inconnue mais probablement cognat au nom du Rwanda. Le pays est poétiquement appelé « Terre des mille collines ».

Sao Tomé-et-Principe

Du portugais pour « Saint Thomas et Prince ». L’île de Sao Tomé (en portugais São Tomé) est ainsi nommée par les explorateurs portugais parce qu’ils la découvrent le jour de fête de ce saint, le 21 décembre 1470 ou 1471. L’île de Principe (en portugais Ilha do Príncipe (« île du prince »)) est ainsi nommée en 1502, en référence au prince du Portugal, auquel on payait les taxes sur le sucre produit sur l’île.

Sénégal

L’étymologie du nom Sénégal est controversée depuis plusieurs décennies. David Boilat dans Esquisses sénégalaises (1850) soutient que le mot procèderait de la déformation de l’expression wolof suñu gaal, signifiant « notre pirogue ». D’autres étymologies ont été avancées :

Canaga ou Zanaga ;

Singhane (terme hassanya par lequel les Maures désignent la province du Cayor) ;

Sanhadja ou Senaga, Sanaga, Azanaga (voir Zenaga, une tribu berbère du Sahara)2 ;

Siind (pour Aayeen, mal écrit et mal lu)3.

et enfin sagui nughal en berbère « notre frontière »….

Seychelles

Nommé en honneur de Jean Moreau de Séchelles, ministre des finances du roi Louis XIV de 1754 à 1756.

Sierra Leone

Adapté de Sierra Leona, la version espagnole du portugais Serra Leoa (« montagnes du lion »). L’explorateur portugais Pedro de Sintra nomme le pays d’après la forme des montagnes qu’il y voit en 1462 en naviguant le long de la côte ouest-africaine. On ne sait pas pourquoi les montagnes lui faisaient penser à des lions : elles pouvaient ressembler aux dents d’un lion, ou des lions qui dorment, ou le tonnerre qui y résonnait ressemblait peut-être au rugissement d’un lion.

Somalie

Du nom des Somalis, le peuple y habitant. L’étymologie de leur nom reste incertaine, mais il y a deux possibilités : qu’il dérive de sac maal (« ceux qui gardent le bétail »), ou d’un patriache mythique appelé Samaale.

Soudan

De l’arabe Bilad as-Sudan (البلاد السودان), « Terre des Noirs ». Référait à l’origine à la plupart du Sahel.

Swaziland

Du peuple swazi, le principal groupe ethnique du pays. Le mot swazi vient du nom du roi Mswati Ier, un roi de Swaziland.

Tanzanie

Un mélange des noms des deux anciens États qui forment ce pays : le Tanganyika et le Zanzibar.

Tanganyika tient son nom du lac éponyme. Sir Richard Burton est le premier Européen à voir ce lac, et explique que le nom dérive d’une langue autochtone : tou tanganyka (« rejoindre », dans le sens de « où se rejoignent les eaux »). En 1871 Henry Morton Stanley dit que le mot vient de tonga (« île ») et hika (« plat »). Les deux théories sont incertaines.

Zanzibar, quant à lui, dérive son nom des Zengi ou Zengj (زنكي), un peuple local dont le nom signifie « noir ». Cette racine est couplée à l’arabe barr (برر), signifiant « côte », « rivage ».

Tchad

Nommé d’après le lac Tchad, dans le sud-ouest du pays. Le lac tient son nom du mot bomu tsade (« lac »).

Togo

Du village Togo, aujourd’hui Togoville. De la langue ewe : to (« eau ») et go (« côte »).

Tunisie

D’après le nom de sa capitale, Tunis, dont le nom provient probablement de celui de la déesse phénicienne Tanith, la ville antique de Tynes, ou de la racine berbère ens, signifiant « s’allonger ».

Zambie

Du nom du fleuve Zambèze, qui coule dans l’est du pays et forme la frontière avec le Zimbabwe.

Zimbabwe

Modification du shona Dzimba-dze-mabwe, signifiant « maisons de pierres » (dzimba étant le pluriel de imba, « maison », et mabwe étant le pluriel de bwe, « pierre »), en référence aux murs de pierre de l’ancien empire marchand du Grand Zimbabwe.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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