L’histoire des militaires français désarmés et immobilisés par l’armée tchadienne a connu une suite inattendue
N’Djamena a multiplié ses excuses, allant directement auprès d’Emmanuel Macron. Le général Mahamat Idriss Déby, Président de la transition, s’est rendu en personne à Paris, écrit Tchad One.
Or, cette application n’a pas impressionné la France. Paris a jugé toutes ces excuses « insuffisantes », poursuit le média.
Le fait qu’en outre le colonel Kalimi Mahamat Touka, responsable de la base où les militaires français ont été arrêtés, a été kidnappé sans procès et que son adjoint a été radié des effectifs de l’armée n’ajoute rien dans ce repentir aux yeux de Paris.
Il insiste pour que quatre mesures soient accomplies:
1) Le Tchad doit rédiger un pardon écrit.
2) le colonel Touka Kalimi doit être radié des effectifs de l’armée et jeté en prison.
3) Ce dernier doit présenter des excuses publiques et dans la presse envers la France et son armée.
4) Un message doit être adressé à toutes les unités de l’armée tchadienne, leur notifiant l’obligation de laisser l’armée française mener ses opérations en toute liberté.
Cependant, RFI précise que l’incident en question a eu lieu en réalité dix jours avant qu’il ne soit connu par les médias. Et qu’il s’agissait d’un malentendu « vite éclairci », selon le ministre tchadien de la Communication. Il déplore également « une utilisation politique d’une vidéo coupée à dessein ».