Vivre sans manger, c’est difficile. Mais vivre sans boire, c’est mission impossible. En moins de 24 heures, notre corps montre déjà des signes de déshydratation.
Vivre sans manger. C’est possible pendant plusieurs jours, voire plusieurs dizaines de jours. À la condition toutefois de continuer à toujours boire de l’eau. Car sans apport hydrique, notre corps ne peut pas espérer survivre plus de trois jours. L’eau, comme l’un des principaux constituants du corps humain – à hauteur d’environ 60 % -, est donc encore plus indispensable à notre organisme que la nourriture.
La transpiration, l’évacuation d’urines et même la respiration nous font perdre chaque jour quelque deux litres d’eau. Et cette perte doit impérativement être compensée. C’est ce qui se passe lorsque nous buvons de l’eau. Mais si nous en sommes empêchés, notre corps met moins de 24 heures à montrer les premiers signes de déshydratation. Et cela peut être encore plus rapide si le Soleil est de la partie.
Les signes de la déshydratation
Lorsque l’eau vient à manquer à notre corps, nous ressentons généralement de la soif. Mais ce n’est pas toujours le cas, notamment concernant les personnes âgées. La vigilance est donc de mise relativement à ce symptôme. En revanche, parmi les premiers signes de déshydratation fiables, on peut citer le dessèchement de la peau – qui perd en élasticité -, de la langue et de la bouche. Des urines qui deviennent plus foncées et un sang qui s’épaissit. Une tension artérielle qui baisse. Puis viennent les maux de tête, les crampes et les troubles de la conscience. Enfin, le coma et éventuellement, la mort.
Tant que le manque d’eau reste limité, une réhydratation peut suffire à la personne pour récupérer. Il lui faudra pour se faire, boire fréquemment et en plus grande quantité qu’à l’accoutumée. Des boissons sucrées et salées, si possible. Pour refaire les stocks. En revanche, lorsque la déshydratation est grave, il y a urgence vitale et la personne doit être prise en charge par un médecin. Les pertes d’eau et de sels minéraux qu’elle aura subies pourront alors être compensées par perfusion.
Futura-Sciences