0076/HAAC/01-2023/pl/P
Le 06 février dernier, sur demande du président de la République, chef de l’Etat, Professeur Faustin Archange Touadéra, les élus de la nation ont voté une loi instaurant l’Etat d’urgence de six (6) mois en République Centrafricaine.
Cette mesure qui courait depuis ce vote de l’Assemblée Nationale a pris officiellement fin le 05 août 2021 à minuit. Jusqu’à la date d’aujourd’hui, le bilan de cet Etat d’urgence, accompagné du couvre-feu, continue de faire couler d’encre et de salive au sein de la classe politique centrafricaine d’opposition.
La dernière intervention au sujet du bilan de cette mesure gouvernementale est celle du député de Mobaye 1, Aurélien Simplice Zingas. A en croire ce dernier sur Radio Bangui FM, le mardi 10 août 2021, «l’Etat d’urgence est un moyen pour le gouvernement d’interdire aux leaders politiques d’opposition de voyager à l’étranger. Aussi, au cours de cette mesure, des exécutions extrajudiciaires ont été commises par les instructeurs militaires russes».
Aurélien Simplice Zingas a-t-il mûri sa réflexion avant de prononcer de tels propos ? N’eut-été l’intervention des soldats russes face à l’avancée des rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement, quel sera le sort de la population centrafricaine en général, et celui des siens en particulier ?
Cinq (5) jours après la fin de … (CMn°3515)