Éditorial: La jeunesse face au pouvoir qui s’use

Le pouvoir, c’est la capacité de changer les choses. Ainsi, si vous détenez le pouvoir mais que vous ne l’utilisez pas, vous le gâchez. La jeunesse détient le pouvoir mais ne s’en sert pas. Dans son ambition de s’en servir pour changer le paradigme du développement, elle devie face aux aléas de la vie.

En effet, le succès n’est pas le fruit des bonnes intentions mais celui des bonnes actions. Qu’on le considère juste ou non, le succès n’est pas la conséquence de nos pensées vertueuses ni de nos discours apaisants mais celle de l’impact que nous avons sur le monde.

Bien que la jeunesse détient ce pouvoir, il lui manque d’audace et surtout de préparation. Bien se préparer. Bien se préparer, ce n’est pas espérer le meilleur, c’est imaginer une stratégie capable de gérer le pire à n’importe quel prix.

Il faut donc comprendre que la religion et la confiance ont cessé d’avoir de force. À notre ère, la cruauté, la traîtrise et les exactions ont augmenté le prestige du nouveau maître. Rien ne fait mieux passer le message d’obéissance qu’une tête sanguinolente au sommet d’un pieu ». La jeunesse doit passer à l’action.

« Affrontez la réalité comme elle est, pas comme elle était ni comme vous souhaitez qu’elle soit » Jack Welch. C’est le crédo qui manque à la jeunesse face à ce pouvoir qui s’use.

Bernadin ANATO