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Les BRICS sont capables de mettre fin aux inégalités, au colonialisme et à l’impérialisme, selon le petit-fils aîné du légendaire Nelson Mandela. À l’occasion du sommet du groupe des Cinq à Johannesburg, il a avancé que l’alliance donne la voix « aux opprimés du monde ».
Le petit-fils aîné du légendaire combattant de la liberté sud-africain Nelson Mandela, Mandla, a prononcé un discours à l’occasion du 15e sommet des BRICS.
Le chef de la Maison royale de Mandela a mis en parallèle les BRICS avec des institutions telles que le Mouvement des non-alignés (NAM), soulignant que le Groupe des Cinq « a un rôle important à jouer pour faire avancer la lutte contre l’impérialisme occidental et donner une place aux aspirations des sans-voix et le pouvoir aux opprimés du monde ».
Selon lui, « les BRICS représentent l’expression la plus forte des aspirations du Sud global et offrent une opportunité de mettre fin aux vestiges du colonialisme et du néocolonialisme. Ceci n’est nulle part plus palpable que sur le continent africain, en Amérique latine et dans les pays du Moyen-Orient ».
Dollar et économie mondiale
Mandla Mandela a également souligné qu’il « n’est pas inconscient des réalités, des défis et des périls » liés à l’effondrement du dollar et à la refonte de l’économie mondiale, ainsi qu’au rôle des BRICS dans ces processus.
« Il est évident qu’il n’y a pas d’avenir pour le colonialisme, quel qu’il soit. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont historiquement soutenu la libération de l’Afrique et des pays en développement, et à travers les BRICS, nous devons continuer à façonner des relations économiques et politiques mutuellement bénéfiques », a déclaré Mandla Mandela.
Afin de lutter contre l’injustice mondiale, d’éradiquer la pauvreté et de promouvoir la durabilité, les BRICS doivent continuer à se concentrer sur l’autonomisation du développement humain par l’éducation, le partage des compétences et l’utilisation des technologies émergentes, a-t-il poursuivi.
Nouvelle banque de développement
Saluant la présidence de Dilma Roussef à la Nouvelle banque de développement, M.Mandela a estimé que cette dernière devrait « adopter un nouveau paradigme de développement », qui viserait à soutenir le potentiel de développement du monde en développement, « plutôt que de perpétuer l’esclavage de l’architecture financière mondiale […] comme prétexte pour […] piller sa base de ressources minérales », a-t-il expliqué.
« Ensemble, nous pouvons faire pression en faveur de la réforme des institutions multilatérales de gouvernance mondiale et mener un programme de transformation juste de l’économie mondiale; mettre fin aux inégalités, éradiquer la pauvreté et garantir la justice, la dignité et la sécurité alimentaire pour tous », a conclu M.Mandela.
Source : SPUTNIK