Deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés le 19 septembre à la frontière burkinabè et transférés à Ouagadougou. Les deux hommes ont été appréhendés sur un site d’orpaillage clandestin appelé Kouamé Ya. Depuis, ils ont été transférés à Ouagadougou.
Selon Jeune Afrique, les autorités ivoiriennes ont donc entamé des discussions informelles avec Ouagadougou afin d’obtenir leur libération. Sauf que les sécurocrates burkinabè tentent de politiser le dossier en réclamant l’arrestation et l’extradition de politiques et de militaires suspectés de complot contre le capitaine Ibrahim Traoré, et qui seraient en Côte d’Ivoire depuis le 10 septembre.
Une situation qui envenime les relations entre les deux pays qui se sont déjà fortement détériorées.
Abidjan, néanmoins, ne compte pas transiger et continue de réclamer la libération de ses gendarmes.
Au Burkina, les commentaires enflamment les réseaux sociaux, rappelant le scénario malien où 46 soldats ivoiriens avaient été arrêtés en juillet 2022, accusés d’être des mercenaires par le pouvoir malien.
Au cours d’un procès expéditif, ils avaient alors été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle et à deux millions de F Cfa avant d’être graciés par le colonel Assimi Goïta et libérés.