Togo/Kpendjal: Coup de gueule d’un enseignant à Faure Gnassingbe et à Kokoroko Dodji Komlan

Depuis un certain temps les populations du Nord Togo en général plus précisément la préfecture de Kpendjal vit dans le désarroi à cause des tueries que commettent les terroristes surtout le tir des armes dans la zone. Selon cet enseignant dont nous gardons le nom, depuis le début des actions des territoires ni le président de la République Faure Gnassingbe, ni le ministre de l’enseignement primaire, secondaire Kokoroko Dodji Komlan n’ont jamais pensés aux enseignants qui s’occupent de l’éducation dans la région de Kpendjal.

Un enseignant crache ses vérités aux autorités togolaises plus précisément à Faure Gnassingbe et aux autorités de l’éducation c’est-à-dire aux inspecteurs et au ministre Kokoroko Dodji Komlan face à leur à traitement dans la zone où sévi le terrorisme au Togo, dans le Kpendjal. L’enseignant a exprimé sa colère à travers les réseaux sociaux plus précisément whatsapp pour exprimer son opinion.

Ça ne va pas dans le Kpendjal, mes chers directeurs, mes chers collègues et mon chef cher inspecteur et cher conseiller qu’est-ce vous dites au Ministre, qu’est-ce vous dites à Faure Gnassingbe. Est ce que le ministre nous a appelé pour savoir ce qui se passe dans le Kpendjal ? Comment nous vivons ? Ça ne va pas, ça ne va pas, dans tout le Kpendjal ça ne va pas. Il faut que nous qui sommes dans Kpendjal, nous nous révoltons. Il faut qu’il envoie les nouveaux recrutés pour nous remplacer. On quitte le matin, on traverse les mines pour aller à l’école, attendre les détonations, des tirs, mais personne ne nous appelle pour voir comme ça se passe. Si c’est à Lomé, il y aura des primes de risques sur les salaires (….). On est là, on passe sur les mines, on va à l’école, mais personne ne nous appelle, on peut nous assassiner après, c’est pour dire que condoléances aux familles éplorées. Même le président de la République, il n’a même pas fait un tour vers les écoles qui sont sur la frontière pour voir comment on vit, même le ministre Kokoroko n’a jamais fait un tour dans le Kpendjal pour voir les écoles qui sont sur la frontière pour voir ce qui se passe, personne. Il est là, il écrit, il fait sortir des notes en désordre chaque, mais il n’a jamais fait un tour pour visiter les écoles qui sont sur la frontière, pour voir ce qui se passe. Après, c’est pour dire qu’on fait la politique, on fait quelle politique ? Vous êtes à Lomé, vous obtenez plusieurs primes, mais des enseignants sont là sur les frontières. Ça ne va pas. Vous pouvez transmettre cet audio à la présidence, même au ministre Kokoroko, ça ne va pas » a déclaré l’enseignant sur le panel des enseignants de Kpendjal.

Oui, effectivement, ces enseignants risquent vraiment leurs vies dans cette zone où les terroristes tuent les populations. Si la situation n’est pas dangereuse, les députés ne vont pas prolonger l’état d’urgence à un an encore. Il faut que les autorités revoient très vite le cas de ses enseignants, octroyé des primes pour les soulager, les soutenir.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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