0076/HAAC/01-2023/pl/P
Huit mois après l’exercice budgétaire de l’année en cours, le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba a fait voter par plébiscite ,par l’Assemblée nationale, ce mercredi 25 août, le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2021.
A l’issue d’un débat constructif et républicain, conduit par le très honorable, président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, sur le budget révisé de l’Etat, présenté et défendu par le ministre chargé des finances et du budget, les députés de la nation ont adopté à 121 voix pour, 0 contre et 1 abstention, le projet en loi de finances rectificative pour 2021.
Pour l’édification du public, le projet du collectif budgétaire pour l’exercice 2021, comprend un budget de l’Etat qui prévoit, en ressources budgétaires, un niveau de 261,3 milliards de francs CFA, contre 287,5 milliards de francs CFA, initialement projetés, soit une baisse de 26,2 milliards de francs CFA. En dépenses budgétaires, une enveloppe de 284,2 milliards de francs CFA, contre 331,3 milliards de francs CFA, en diminution de 47,09 milliards de francs CFA.
Il n’est pas inutile de rappeler que l’épineuse question du prix de la carte nationale d’identité et autres documents administratifs sécurisés a été remise au goût du jour, au cours de ce grand moment d’éloquence parlementaire. Le ministre Hervé Ndoba a fait savoir que, si des lois existent, elles devraient êtres appliquées, pour le bonheur des citoyens centrafricains. Le gouvernement sera saisi du dossier aux fins de trouver une solution définitive à cette question qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Ainsi, le gouvernement est désormais doté des moyens financiers pour mieux poursuivre la mise en œuvre de ses actions de développement en faveur des populations, dans un espace budgétaire pouvant renforcer la croissance et réduire la pauvreté. Au fait, le budget est un important document de politique publique dans lequel l’exécutif prévoit et indique comment il entend mobiliser et employer les ressources publiques pour mettre en œuvre les actions prioritaires de la politique nationale.