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Le ministre des affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré a appelé jeudi à New York, le système des Nations unies à avoir une autre lecture de la situation nationale qui prévaut au Faso.
«Nous sommes en train de reprendre la main et cela mérite d’être connu car le discours alarmant qui est distillé cache les résultats que nous atteignons», a déclaré le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.
Le diplomate burkinabè a expliqué que ne pas soutenir le Burkina Faso et le Sahel à gagner cette guerre, c’est exposer toute la région ouest africaine à la menace terroriste.
- Traoré, en séjour à New York, à l’issue de ces différents échanges avec les acteurs onusiens sur la situation sécuritaire du Burkina Faso, a estimé que ces derniers seront désormais plus réalistes et plus justes dans la lecture de la situation nationale.
«Une fois de plus, nous encourageons les visites de délégations onusiennes au Burkina Faso, en vue de constater la situation réelle qui y prévaut, et se faire une idée plus juste de l’accompagnement dont le pays a besoin», a-t-il souhaité.
Le sous-secrétaire général du Bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT), Vladimir Voronkov dit avoir pris bonne note des informations fournies par le ministre Traoré.
De son avis, sa structure est préoccupée par la situation qui prévaut au Burkina Faso et au Sahel
Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes qui ont provoqué des centaines de morts, de nombreuses personnes déplacées et la fermeture des établissements scolaires et sanitaires. Aib