Samuel Eto’o a donc échappé au bannissement de toute activité liée au football qui lui pendait au nez depuis presqu’un an devant le jury disciplinaire de la CAF.
Il s’en tire tout de même (en attendant un appel éventuel) avec une condamnation pour « violation grave des principes d’éthique, d’intégrité et de sportivité » et doit payer pour cela une amende de 200 000 dollars.
Au risque de décevoir ses soutiens fanatisés, il n’y a pas de quoi pavoiser. Au contraire; ils devraient, à l’image de leur champion qui semble avoir compris l’infamie de l’affaire, se faire discrets. Car, être reconnu coupable d’une faute morale, éthique est la pire chose qui puisse arriver à un dirigeant, surtout quand celui-ci nourrit des ambitions…
Il porte désormais sur lui une grave souillure qui le disqualifie de manière très sérieuse. Oû trouvera-t-il encore la force de faire ses saillies verbales sur la morale devant des dirigeants sportifs jamais condamnés alors que lui traîne une condamnation pour une grave faute « d’éthique, d’intégrité et de sportivité ? »
Sans le dire, le jury disciplinaire de la CAF – avec une certaine pudeur due au rang du prévenu – a sorti la légende du football Samuel Eto’o du jeu. Qu’il en prenne acte. Ce serait salutaire pour la morale publique ».