La Cour des comptes du Togo veut se faire mieux connaître des hommes et femmes des médias. Elle a ouvert lundi à Lomé avec l’appui financier du Projet d’appui à la gouvernance économique (PAGE) une série d’ateliers de formation et de sensibilisation à l’attention des journalistes des médias publics et privés du Togo sur son rôle et son fonctionnement. L’initiative se veut être un cadre de renforcement de capacités de ces derniers en vue d’un traitement professionnel et objectif de ses informations.
Selon les organisateurs, cette série d’ateliers et de sensibilisation se tient à un moment où la Cour des comptes est en train de renforcer ses mécanismes de gestion stratégique aux fins de meilleurs contrôles de la gestion des finances publiques. Elle fait suite au constat selon lequel les journalistes et professionnels des presses et des médias qui sont en principe les partenaires privilégiés de la Cour des comptes en matière des informations et de la communication, ne maîtrisent pas suffisamment son rôle et son fonctionnement de la cour.
L’objectif est donc de renforcer les capacités des hommes et femmes de médias publics et privés du Togo en vue d’un traitement professionnel et objectif des informations issues de la cour.
« Il s’agit de permettre aux hommes et femmes des médias et presses publiques et privées du Togo de mieux connaître la Cour des comptes à travers ses textes et ses travaux aux journalistes, permettront de renforcement de sa visibilité, de renforcer les capacités et connaissances des hommes et femmes des médias à mieux comprendre et traiter ses rapports et arrêts et enfin de susciter la création d’un cadre de collaboration entre les médias publics et privés », a laissé entendre Dr Essowavana Tchakei, président de la 3è chambre de la cour des comptes.
Au total, 170 hommes et femmes des médias publics et privés du Grand Lomé et de toutes les régions du Togo prendront part à cette série de formation et de sensibilisation.
La Cour des comptes est l’institution supérieure de contrôle des finances publiques. Cette qualité l’oblige à exercer des missions de contrôle à la fois sous la contrainte du respect des lois et règlements de notre pays, mais aussi selon les normes internationales s’appliquant à ce type d’institution dans le monde. À l’instar des institutions sœurs des Etats membres de l’UEMOA et d’ailleurs, elle se veut une institution indépendante, compétente et efficace, garant de la bonne gouvernance, de la transparence et de la responsabilisation dans le contrôle du respect de la redevabilité dans la gestion de deniers publics. Ce qui contribue à la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre efficace du PND aux fins de l’amélioration du bien-être des Togolais.