0076/HAAC/01-2023/pl/P
Un bon morceau de chocolat. Il n’y a rien de tel pour se remonter le moral. Mais des chercheurs de l’université George Washington (États-Unis) nous mettent en garde contre cette gourmandise. Elle pourrait nous coûter plus cher que ce que nous imaginions. Tous les deux ans pendant huit ans, ils ont en effet analysé 72 produits à base de [popupdefinition id=15770]cacao[/popupdefinition] que l’on trouve sur le marché américain, notamment du chocolat noir. Et ils rapportent aujourd’hui dans la revue Frontiers in Nutrition, qu’un « nombre inquiétant » de ces produits contient des métaux lourds à des concentrations dépassant les recommandations.
Des métaux lourds à fortes concentrations dans le chocolat
Ainsi, 43 % des produits étudiés dépassent le niveau de dose maximum autorisé pour le plomb – 35 % dépassent celui autorisé pour le cadmium. Et étonnamment, les produits estampillés « agriculture biologique » présentent des niveaux plus élevés de plomb et de cadmium que les produits non bio. Aucun des produits, en revanche, ne dépasse le niveau de dose maximum autorisé pour l’arsenic.
Si un morceau de chocolat de temps en temps ne devrait pas être préjudiciable, en manger en quantité ou en combinaison avec d’autres aliments sources de [popupdefinition id=3877]métaux[/popupdefinition] lourds – comme les [popupdefinition id=2241]crustacés[/popupdefinition] ou des aliments venant de Chine, du Nigeria, d’Inde ou d’Égypte, par exemple – pourraient mener à des injections dépassant les doses recommandées.
Futura-Sciences