C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les enquêteurs de la police judiciaire de Lille en charge du dossier de la disparition mystérieuse de Fatima Abdesselam-Tani, une élève infirmière disparue en juillet 1967, à Bully-les-Mines, dans le Pas-de-Calais
Le soir d’un certain 4 juillet 1967, Fatima, une infirmière âgée de 25 ans d’origine algérienne, quitte le domicile familial, aux alentours de 19 h 30, sans jamais donner de nouvelles.
Disparition inquiétante de Fatima en France
« Pas de bêtises » a-t-elle lancé avant de franchir la porte de sans domicile sans savoir qu’elle sera la dernière fois qu’elle voyait ses frères. Cheveux brun foncé, vêtue d’une robe verte et de chaussures marron, Fatima s’enfonce à l’intérieur de sa Simca 1000 blanche, pour rejoindre un ami à Carvin. Aux alentours de 22 heures, elle est aperçue dans la fosse 5 de la Compagnie des mines de Béthune pour disparaitre, ensuite, sans laisser de trace.
Le lendemain, le véhicule de la victime est retrouvé abandonné, les clés sur le contact et l’une des portières ouverte. À l’intérieur, les enquêteurs ont découvert une lettre de rupture, le sac à main de Fatima et des sous-vêtements éparpillés dans la voiture et dans un champ voisin.
Un peu plus tard, la mère de Fatima reconnaît les affaires personnelles de sa fille. À ce stade de l’enquête, la gendarmerie, épaulée par la SRPJ de Lille, cherchent un cadavre. Après de multiples fouilles, l’intention a été rapidement retournée vers son cousin Laribi Belaidi, qui serait rentré chez lui blessé, le soir des faits, selon Algérie 360.
Source Al-Ain France