Elim CAN 2025/3ème et 4ème journées : Les étalons du Burkina joueront leur match de domicile à Bouaké

Le nouveau président de la fédération burkinabè est intelligent, malin et dépourvu de toute émotion quelconque. Il est rapporté que les étalons du Burkina joueront leur match de domicile à Bouaké. Ce qui est une bonne nouvelle pour les résidants burkinabè de Bouaké voire de la Côte d’Ivoire et les amoureux du ballon rond ivoirien.

Le fait de jouer en côte d’ivoire est une décision très réfléchie et stratégique car plusieurs aspects rentrent en compte dont certaines personnes par égoïsme ne le réalisent peut-être pas.

D’abord le match se jouera le 7 et le 15 donc un décalage d’une (1) semaine. J’en déduis qu’on effectuera une bonne partie des entraînements à Bouaké réduisant ainsi les coups de fatigue de voyage (Probable blessure musculaire). Car la distance entre Mali-Abidjan est différente de celle de Bouaké-Abidjan. D’ailleurs, les joueurs s’adapteront un peu plus vite au climat et à l’environnement. La chaleur est moins étouffante surtout. On a vu contre le Sénégal à Dakar. Voire même la fin du match contre les Malawites. Les joueurs s’abreuvaient chaque quart d’heure.

Ensuite les longues procédures et de recherches pour l’obtention d’un hôtel à Abidjan. Nous sommes en guerre dit-on donc il faut maîtriser certaines dépenses. Le luxe est inutile or une occupation coûte chère. l’hébergement (l’hôtel) étant moins coûteux à Bouaké par rapport à celui d’Abidjan, le vol sera sans doute fait la veille du match pour éviter un long séjour. La dépense sera maîtrisée, ce qui permettra d’avoir une certaine liquidité dans la caisse pour d’autres besoins.

Et enfin le rassemblement tardif des joueurs. Les vols directs nous éviteront un retard de certains joueurs et comme par exemple le cas de Tapsoba lors du regroupement au Mali où Ethiopie Airlines avait annulé son vol à la dernière minute.

Chacun est dans son droit de s’exprimer sur la question du match de domicile mais ne pas privilégier l’objectivité c’est oublier la situation difficile que nous vivons.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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