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Les électeurs gabonais se sont rendus aux urnes samedi pour se prononcer sur une nouvelle constitution qui ouvrirait la voie à un régime démocratique après le coup d’État qui a renversé la dynastie Bongo l’année dernière.
La nouvelle constitution introduirait une limite de deux mandats présidentiels, supprimerait le poste de Premier ministre et reconnaîtrait le français comme langue de travail du Gabon. Le mandat présidentiel serait fixé à sept ans.
Le général Brice Oligui Nguema, président par intérim, exhorte les électeurs à accepter la nouvelle constitution, qui, selon lui, incarne l’engagement de la junte à tracer une nouvelle voie pour le Gabon.
Des officiers militaires ont renversé le gouvernement en août dernier. Le président déchu, Ali Bongo, gouvernait depuis 2009. Son père, Omar, gouvernait depuis 1967.