France : Aïcha Koné fête ses 50 ans de carrière musicale, toute son histoire avec la musique

Le 13 décembre 2924, la Diva de la musique ivoirienne, la Mama Africa, Aicha Koné, originaire de Gbon (Département de Boundiali)en Côte d’Ivoire, fille d’un Médecin, se produira en France.

À Paris, précisément. Cette soirée qui fait déjà beaucoup de bruit dans les milieux de la diaspora ivoirienne en France, rentre dans le cadre de la célébration des 50 ans de carrière d’Aicha.

Une carrière bien remplie. Puisqu’elle est constellée de nombreux Prix. Entre autres : 2 Disques d’or, 45 Prix et Trophées, 24 albums, et de tant d’autres distinctions de valeur. Acquis au prix de mille efforts. Artisan de son talent peaufiné au fil des années.

Mais la brillante carrière d’Aicha Koné, à l’image de beaucoup d’autres métiers, n’a pas été de tout repos. Elle a démarré difficilement. Avec l’opposition de son papa, Dr Moussa Yanourga Koné qui ne voudrait pas que sa fille chante parce que, selon la tradition, les Koné seraient de la lignée des nobles.

Par conséquent, ils ne devraient pas chanter. Car, selon la tradition chez les Koné, chanter serait un déshonneur. Voire, un sacrilège ! Mais, en dépit de cet avis contraire de son géniteur, Aicha, s’entêtera. Elle débutera véritablement sa carrière au sein de « l’ORTI » (Orchestre de la Radiotélévision Ivoirienne).

Sous la direction de Boncana Maïga. Aicha sera d’ailleurs son mentor avant de devenir son arrangeur attitré après qu’elle soit présentée par Georges Taï Benson, alors Directeur des Programmes de la RTI.

Ce dernier va d’ailleurs l’a révélé au public ivoirien. La filiforme jeune fille va côtoyer de nombreux grands maîtres de la musique africaine, dont, Manu Dibango avec qui elle va travailler.

Les années passées à « l’ORTI » vont être bénéfiques pour la Diva, Aicha Koné qui, dit-elle, lui ont permis de « s’organiser et surtout de se structurer ».

Dans cette optique, elle va être influencée par la Sud-Africaine, Myriam Makéba. Qu’elle rencontrera pendant son exil guinéen, et interpellée par les mandolines de Nana Mouskouri et les guitares d’Enrico Macias aux accents d’Orient qui lui rappellent la musique Mandingue.

Elle sort alors son tout premier 45 tours, « Dénikéléni ». C’était en 1979.
Depuis, Aicha Koné, a enchaîné les albums de qualité qui ont fait danser de nombreux mélomanes Africains, Européens, Américains et Asiatiques.

Que la fête au bord de la Seine soit belle !

Justin Kassy

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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