Quel genre de Tango la France veut jouer avec le Centrafrique avec son hypocrisie diplomatique ?

Les centrafricains dans leur grande majorité comprennent aisément que la France garde toujours une dent contre leur pays et par conséquent contre le peuple tout entier.

Après le départ des éléments français de l’Opération Sangaris au moment fort d’une crise planifiée et perpétrée avec la complicité de la France, la République centrafricaine était au bord de l’implosion et recherchait une bouée de sauvetage.C’est ainsi qu’en 2018, la Fédération de Russie, éprise de compassion pour ce pays qui regorge d’énormes potentialités mais toujours en proie à des crises à répétition, a décidé de voler à son secours en y dépêchant des instructeurs russes afin de prêter main forte aux FACA.

Dès lors une jalousie viscérale s’est emparée de la France à cause du rapprochement entre la RCA et la Russie. C’est ainsi qu’elle a commencé par ourdir des complots contre le pouvoir légitime en place en planifiant honteusement des tentatives de coup d’Etat qui malheureusement se sont soldés d’échec. Ces contorsions et coups fourrés se sont illustrés par la présence des mercenaires français sur le territoire notamment Juan Rémy Quignolot en 2021, Osmani Samir Antonio et son coéquipier Bensalem Haçade ainsi que Martin Joseph Figueira.

Malgré cette ignominie de la France, le peuple centrafricain et son Président Faustin Archange Touadera se sont dit toujours ouverts à tous les partenaires y compris l’Hexagone. Loin d’être une expression de faiblesse, la République centrafricaine a voulu adopter une posture d’une nation qui se respecte et ne se prête plus aux jeux d’enfantillage.

Alors, le Centrafrique et la France ont amorcé la décrispation du climat des relations bilatérales en privilégiant le partenariat gagnant-gagnant. C’est fort de cela que le Président Faustin Archange Touadera a rehaussé de sa présence la célébration du 14 juillet 2024 à l’ambassade de France à Bangui avec des échanges sans pique mais plutôt constructifs.

Cette reprise d’amitié entre les deux pays n’a été qu’un trompe-l’œil sur fonds de traîtrise de la France. Elle a vite fait de reprendre les hostilités en trouvant comme prétexte la présence russe en Centrafrique. En quoi cette présence l’a dérange-t-elle ? La République centrafricaine n’est pas un jardin de la France et encore moins son précaré.

Qui de la Russie et de la France excelle en désinformation ? C’est bien elle à travers le regroupement des opposants sous la bannière du BDRC pour discréditer toutes les avancées, le financement et l’armement des groupes armés, le soutien de leurs communicants tels que « KEREMBESSE » et maintenant le sinistre Ephrem Ngonzo Yalike ainsi que des chantages et des blocages pour déstabiliser les institutions de la République.

Pour preuve, la France active des blocages au niveau du FMI en posant des conditionnalités sur l’importance des hydrocarbures pour revenir à la situation antérieure de crise de carburant afin de susciter un soulèvement de la population pour renverser Touadera du pouvoir.

Cette même France qui claironnait avoir repris l’aide budgétaire global à la RCA au titre de don, énonce des conditions à remplir pour bénéficier de ce ridicule soi-disant appui financier non remboursable.Bien qu’étant une puissance respectable, la France manque de sincérité dans ses relations avec les pays africains et singulièrement avec la République centrafricaine et s’inscrit ainsi comme l’adepte du « je t’aime, moi non plus ».

Elle veut danser le Tango mais les pas de la RCA seront toujours différents des siens.
Qui peut comprendre, comprendra !