0076/HAAC/01-2023/pl/P
Sur la scène internationale, les tensions entre la Russie et l’Ukraine continuent de monter, exacerbées par l’utilisation de missiles ATACMS et Storm Shadow sur le territoire russe, soutenue par Washington. La réponse de Moscou, notamment la révision de sa doctrine nucléaire, souligne la gravité de la situation. Si une troisième guerre mondiale reste improbable en raison de ses conséquences catastrophiques, l’équilibre actuel repose sur des négociations fragiles. La nécessité d’un apaisement rapide devient cruciale pour éviter une escalade irréversible.
Le wokisme, autrefois perçu comme une force motrice du progrès social, semble aujourd’hui décliner face à des enjeux plus pressants. Aux États-Unis, l’attention des citoyens se détourne vers l’inflation, la hausse des prix et les tensions sur l’emploi, laissant les débats sociétaux en arrière-plan. Donald Trump, saisissant l’occasion, intensifie ses critiques contre ce qu’il qualifie de « propagande wokiste », accusée de nuire aux jeunes générations. Cette contestation reflète un malaise plus profond face à une idéologie jugée déconnectée des réalités concrètes.
Les politiques climatiques, quant à elles, peinent à s’imposer dans un contexte économique instable. Aux États-Unis, la nomination de Chris Wright, perçu comme climato-sceptique, reflète une volonté de prioriser les énergies fossiles face aux besoins immédiats. En Europe, les objectifs ambitieux de l’Union européenne, comme l’interdiction des véhicules thermiques d’ici 2035, divisent l’opinion.
Ces mesures, bien que guidées par des préoccupations écologiques, suscitent des critiques croissantes face à des sacrifices économiques jugés excessifs par une population déjà fragilisée.