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On parle de Pénis Captivus, c’est quand un mâle et une femelle se retrouvent coincés lors du rapport sexuel. C’est un phénomène très, très rare. Ceci n’a rien à voir avec la sorcellerie, ni des sorts jetés, ni l’infidélité, ni de maraboutage ou d gris gris.
Le pénis captivus, c’est quoi ?
Pendant l’amour, tout à coup, on se rend compte qu’on est coincés. Le pénis est dans le vagin, et il est impossible de le faire sortir. Au début, on attend un peu, et ça reste coincé. Le pénis coincé, ça ne fait pas rire tout le monde ! Les étudiants en médecine se racontent des histoires de chasse, les employés du SAMU aussi. Et on peut tous en rigoler. Mais quand ça t’arrive à toi, sur le moment, tu ne trouves pas ça spécialement amusant. Un médecin urgentiste m’a raconté : « une dame m’a appelé en disant qu’elle avait très mal au ventre. En fait, quand je suis arrivée, elle était coincée avec son amant… Et ils étaient tous les deux très gênés, même s’ils essayaient de faire comme si c’était une situation banale. En fait, j’ai seulement vu ça deux fois dans ma carrière. C’est quand même relativement rare…
Pénis captivus, pourquoi le pénis reste bloqué ?
C’est le vagin qui retient le pénis. Les muscles du périnée, situés autour du vagin, se contractent très fort, de manière totalement involontaire. La fille n’y peut rien, c’est comme un réflexe anormal, mais incontrôlable. Elle ne peut pas relaxer ces muscles. C’est une sorte de spasme musculaire autour du vagin. Pénis coincé, le geste qui décoince ? Avant d’appeler le médecin, il existe un geste qui peut débloquer la situation. C’est donc toujours à tenter avant d’appeler les pompiers, le SAMU les urgences ou le médecin qui fera une piqûre pour détendre le muscle ! Savoir se débrouiller seul dans ces conditions, c’est plutôt rassurant. Le geste qui décoince, c’est un toucher rectal [Enfoncer un doigt sec et vif dans le cul de la femme]. Il s’agit de mettre un doigt dans l’anus de la fille. Pas très glamour ? Non, mais ça provoque un réflexe de décontraction des muscles du périnée.
Autre solution : Si vous avez un somnifère à porté de main, il faut le faire avaler à la femme. Même du valium 10 mg suffit. Elle somnole et tous ses muscles se relâchent. L’homme peut alors se retirer facilement.
Voilà en ces quelques lignes, un procédé qui fait éviter toute panique dans le cas d’espèce. On me dira qu’on est en Afrique et que c’est une autre réalité, n’est-ce pas ? Le phénomène est expliqué et il faut avant toutes autres considérations, essayer ce qui est possible.