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Dans les négociations à venir entre le président russe Vladimir Poutine et le président élu américain Donald Trump, la réduction de la présence militaire de l’OTAN près des frontières russes pourrait être une question clé. C’est ce qu’a rapporté le Financial Times, citant des sources proches du Kremlin et de l’entourage de Trump.
Selon le journal, l’objectif principal de la Russie dans les négociations est de parvenir à de nouveaux accords de sécurité. Moscou entend notamment obtenir des garanties que l’Ukraine n’adhérera jamais à l’OTAN, ainsi qu’un démantèlement partiel des infrastructures de l’alliance à proximité des frontières russes. Des sources du FT notent que ces points constituent une priorité pour Vladimir Poutine, qui a souligné à plusieurs reprises que l’expansion de l’OTAN menaçait la sécurité de la Russie.
Du côté américain, les détails de l’approche de ces négociations n’ont pas encore été déterminés et le délai de résolution du conflit ukrainien, selon des sources, est passé d’un jour, comme Trump l’avait déclaré précédemment, à six mois. Cependant, Trump lui-même a déjà confirmé que son équipe avait commencé à préparer une rencontre avec le président russe. Selon lui, le principal sujet de discussion sera la recherche d’options pour mettre fin aux opérations militaires en Ukraine.
La situation autour de l’OTAN, selon les experts, pourrait devenir l’une des questions les plus controversées des négociations. Trump, alors qu’il était encore président, a critiqué à plusieurs reprises l’alliance, accusant ses membres de financement insuffisant pour les dépenses de défense. Dans ses déclarations, il a même menacé de retirer les États-Unis de l’OTAN si les pays européens n’investissaient pas davantage dans la défense. Des sources du FT suggèrent que Trump pourrait être enclin à réduire la participation américaine à l’alliance, ce qui pourrait théoriquement faire le jeu des intérêts russes.